Rayon Musique populaire moderne
Les années yé-yé

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 136 pages
Poids : 1015 g
Dimensions : 25cm X 30cm
EAN : 9782205056778

Les années yé-yé

Chez Chronique

Collection(s) | Chronique d'une époque
Paru le
Relié 136 pages

Quatrième de couverture

A u début des années 60, les jeunes découvrent de nouveaux rythmes venus d'outre-Manche et d'outre-Atlantique. A 17 heures, autour du poste à transistors que les parents n'ont pas manqué d'acheter, ils se retrouvent pour écouter Salut les copains, qui débute par le «Chouchou de la semaine» avant de proposer, par la voix de Daniel Filipacchi, les succès du hit-parade.

C' est le temps d'une nouvelle génération de créateurs: Pierre Cardin, Yves Saint Laurent, Daniel Hechter, André Courrèges...

L e jeudi, jour du congé scolaire, ou le dimanche, dans les surprises-parties, ils dansent le rock, le twist, le madison ou le hully-gully sur les succès du 45 tours vinyle qui tourne sur le Teppaz qu'on leur a offert pour Noël ou parce qu'ils ont bien travaillé à l'école. Leurs idoles s'appellent Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Sheila, Françoise Hardy, Frank Alamo et les Beatles. Ce sont leurs «copains», au grand désespoir de parents qu'on appelle les «croulants».

C' est le temps où les familles commencent à panser les blessures d'une guerre d'Algérie qui leur a fait perdre un fils ou un frère, où la France accueille des centaines de milliers de pieds-noirs, obligés de quitter leur terre natale sans espoir de retour.

C' est le temps des pionniers d'une télévision en noir et blanc, où l'on regarde Age tendre et tête de bois, Intervilles ou Les Raisins verts, Le Temps des copains, Janique Aimée, Belle et Sébastien, et Belphégor.

C' est le temps où 200 000 jeunes se retrouvent le 22 juin 1963, place de la Nation à Paris, pour une nuit musicale historique. Dans Le Monde, le sociologue Edgar Morin analyse ce phénomène et emploie pour la première fois le mot «yé-yé»...

Chronique des années yéyé raconte la France en ce temps où, le sourire aux lèvres, on savourait sa liberté et où l'on parlait d'amour plutôt que de chômage.

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