Les cabinets ministériels et autres statuts, rôles et pouvoirs

Lieux magiques, un peu mystérieux, les cabinets ministériels alimentent l'imaginaire des hommes et des femmes qui s'interrogent sur le fonctionnement de l'appareil de l'Etat. Ils sont bien souvent l'objet d'idées ou d'opinions préconçues, qui trouvent sans doute leur origine dans la discrétion, voire le secret, qui entoure leur fonctionnement.

La proximité des ministres et de leurs collaborateurs, de même que la participation ou l'association de ceux-ci au processus décisionnel, gouvernemental ou administratif, expliquent probablement que les cabinets sont, en général, associés au pouvoir. A quel pouvoir ?

Et si l'opacité qu'on leur reproche souvent laissait la place à un peu de transparence ?

Quel est le rôle réel des cabinets dans l'exercice du pouvoir, quelle est leur relation avec la décision politique ou administrative ? Comment fonctionnent-ils ?

Comment leurs membres sont-ils recrutés ? Quel est leur statut ? Quelles sont leurs compétences ? Quelle est leur sphère d'influence ?

Les cabinets ministériels sont-ils utiles, nécessaires ou superflus ?

Différentes thèses sont en présence : celle relative à la nécessité des cabinets ministériels ou celle, contraire, relative à leur inutilité et à leur remplacement par quelques conseillers personnels du ministre, celui-ci disposant par ailleurs d'une administration efficace, disponible et loyale.

Ces deux thèses, et des variantes, trouvent leur concrétisation dans différents systèmes politiques continentaux et Outre-Atlantique.

Qu'en est-il, en outre, des cabinets des bourgmestres, ou même des échevins, ou des cabinets des députés provinciaux ? Est-ce que les cabinets des commissaires européens présentent des caractéristiques qui les distinguent des autres ?

Toutes ces questions, et d'autres encore, sont examinées au travers des différents thèmes étudiés.