Rayon Amérique du Nord
Les cahiers du Septentrion. Vol. 34. Louise de Ramezay et son moulin à scie : mythe et réalité

Fiche technique

Poids : 401 g
ISBN : 978-2-89448-578-1
EAN : 9782894485781

Louise de Ramezay et son moulin à scie

mythe et réalité


Série | Les cahiers du Septentrion
Collection(s) | Les cahiers du Septentrion
Paru le

Quatrième de couverture

Louise de Ramezay fait partie d'une famille prestigieuse qui a participé aux événements les plus dramatiques de notre histoire. Son père, alors qu'il était gouverneur de Montréal, a fait construire le célèbre château qui subsiste encore. Apprenant qu'un prisonnier anglais était un constructeur de moulin à scie, il « l'achète » aux Amérindiens et lui confie l'aménagement d'une scierie dans la seigneurie de Chambly. Malgré les diverses péripéties qui se déroulent en ce lieu (meurtre d'un esclave noir, procès divers, bris causés par les glaces), il semble que cette entreprise lucrative marque l'enfance de Louise. C'est donc tout naturellement qu'elle en prend la commande quand l'occasion se présente. Jusqu'à sa mort à l'âge de 71 ans, cette femme célibataire dirigera sa scierie avec obstination malgré les nombreux obstacles. À ce jour, aucune biographie complète ne lui a été consacrée. Pourtant, cette femme déterminée à s'implanter dans l'exploitation forestière a eu un parcours peu commun. On a dit qu'elle avait eu plusieurs moulins, qu'elle avait transporté une tannerie à Chambly, que ses succès financiers lui avaient permis d'effacer les dettes de son père et de soutenir sa famille et qu'elle avait permis à un de ses employés d'apprendre à écrire durant ses heures de travail. Mythe ou réalité ? Voici donc l'histoire documentée d'une femme qui s'obstine à vouloir faire fonctionner un moulin régulièrement détruit par les débâcles printanières. Une femme qui s'associe à des gens qu'elle omet, peut-être, de rencontrer d'une façon régulière et qui la forcent à se battre en justice d'une manière constante. Comme son père, elle « dépense sans compter » et oublie souvent de régler ses comptes. Si elle a connu des moments de luxe, elle accepte de vivre dans des conditions plus simples quand se présentent les difficultés en attendant l'occasion de reprendre les rênes de son onéreux moulin. Après avoir vu son entourage quitter le pays à la suite de l'invasion britannique en 1760, elle poursuit son rêve et se retrouve entourée de révolutionnaires américains quinze années plus tard.

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Du même auteur : Réal Fortin