Les cahiers du temps

Thérèse Mercier se dit « infime particule dans ce grand univers », moi je la dis glorieux miroir de cette fête mystérieuse qu'est la vie. Frédérique Hébrard.

C'est le crescendo de l'ouragan, c'est la peine contenue sur la tombe d'une enfant. C'est le vers irrégulier, fantasque, frappé par la tempête et que l'angoisse martèle répétitivement. Anne Séguret.

Baisse ta lampe
Voici la pluie
Qui lave et plisse
Des draps anciens
Dans la corbeille
Voici le lin
Le lin fragile
Effiloché
Sous doigts graciles
Sous doigts légers

Son chant, c'est le chant du monde, le chant du triomphe du ciel, de la terre avec ses fruits, de l'aube et du soir. Aurore de Roquefeuille.

Thérèse Mercier, c'est l'enthousiasme (transport divin) prompt à exorciser le présent de ses humeurs noires. L'amour peut aussi être une révolte, et c'est le cas ici. « Il ne faut pas laisser la terre nous recouvrir ». Ce qui sous-entend toute une éthique, une volonté de force intérieure. Pierrette Micheloud.