Rayon Récits de vie
Les cahiers libres d'histoire. Vol. 11. Georges Valois, de l'anarcho-syndicalisme au fascisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782911202582

Georges Valois, de l'anarcho-syndicalisme au fascisme


Paru le
Broché 119 pages

Quatrième de couverture

Georges Valois

De l'anarcho-syndicalisme au fascisme

Les Cahiers Libres d'Histoire n° 11

Ce livre n'est pas l'histoire du Faisceau, le premier parti fasciste français, créé par Georges Valois en 1925, mais celle du cheminement intellectuel de son fondateur : comment un homme élevé dans la plus stricte tradition républicaine, acquis très jeune aux idées anarchistes et convaincu de l'innocence de Dreyfus, a-t-il pu évoluer vers l'antisémitisme, le monarchisme et le fascisme ?

A dix-sept ans - « l'âge, dira-t-il, où les fils de bourgeois ne voyagent qu'avec leur maman » -, Valois s'est embarqué pour Singapour. Revenu en France dix-huit mois plus tard, il est entré dans les cercles anarchistes où il a côtoyé les pionniers du syndicalisme révolutionnaire et fait la connaissance de leur théoricien, Georges Sorel. A vingt-trois ans, il est parti en Russie comme précepteur dans une famille de vieille aristocratie, dont l'ouverture d'esprit a ébranlé ses convictions.

L'observation des communautés juives de Russie, la lecture de Nietzsche, la fréquentation de Sorel et la découverte de Maurras vont le métamorphoser. Rallié à l'Action française, il tente de promouvoir la monarchie auprès des syndicalistes révolutionnaires révulsés par la « république fusilleuse » de Clemenceau. En 1909 il publie une enquête sur La monarchie et la classe ouvrière et, en décembre 1911, il s'associe à Édouard Berth, ami de Sorel, pour lancer le Cercle Proudhon, tandis que Sorel lui-même, qui avait été le principal disciple de Marx en France, crée un hebdomadaire, l'Indépendance, pour dénoncer les méfaits de la démocratie.

Le Faisceau sera l'aboutissement - fragile et éphémère - de cette évolution, avant que Valois ne renoue avec ses idées de jeunesse. Mort en déportation le 18 février 1945, il échappe à toutes les grilles de lecture manichéennes dont notre époque est friande.

Avis des lecteurs

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