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Les chrétientés orthodoxes post-byzantines face à l'Europe de la Réforme et des Temps modernes (1450-1700) : circulations, similitudes, correspondances

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 1148 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 979-10-370-3198-3
EAN : 9791037031983

Les chrétientés orthodoxes post-byzantines face à l'Europe de la Réforme et des Temps modernes (1450-1700)

circulations, similitudes, correspondances

Chez Hermann

Paru le
Broché 319 pages

Quatrième de couverture

Les contributions rassemblées dans cet ouvrage s'intéressent aux circulations des hommes, des idées et des formes autour des chrétientés orthodoxes post-byzantines durant l'époque moderne (1450-1700). De Byzance à Paris, de Venise à Moscou, jusqu'à l'Ethiopie ou l'Egypte, l'art et la littérature sont empreints de similitudes et de correspondances qui sont les témoins de ces circulations. Si la réception des modèles varie selon le climat culturel et artistique, la capacité d'assimilation propre à chaque pays est un processus qui va de pair avec l'instauration de nouvelles valeurs sémantiques. Parfois, ce processus permet même d'atteindre une puissance expressive inédite. Dans certains cas, des obstacles issus de l'incompatibilité de certaines traditions esthétiques ou techniques peuvent ralentir, voire compromettre l'appropriation de nouveaux prototypes, non sans dégager des énergies conceptuelles originales. Quoi qu'il en soit, l'histoire fournit un trésor inestimable de modèles, appropriés et réinventés en dehors de leur contexte initial pour poser les jalons d'un renouveau souvent à travers une revitalisation d'anciennes énergies et conventions.

Divisé en trois parties, le recueil permet d'abord d'observer les circulations entre le monde byzantin et l'Occident en s'intéressant à des sujets aussi variés que les études humanistes, l'architecture sacrée, la peinture et les stratégies iconographiques du pouvoir religieux et séculier. Les contributions traitent ensuite des circulations vers l'Empire russe. Enfin, une dernière section ouvre sur la relation entre passé et présent, autour de prolongements géographiques et chronologiques.

Biographie

Depuis 2003, Sabine Frommel est directrice d'études à la Chaire d'histoire de l'art de la Renaissance de l'École Pratique des Hautes Études (Sorbonne, PSL). En 1995, elle a soutenu sa thèse de doctorat sur l'œuvre architecturale de Sebastiano Serlio à l'Université de Marburg (Allemagne), qui a ensuite été publiée en trois langues.
En 2001, elle a obtenu une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) à l'Université Paris IV (Sorbonne) avec un projet sur les échanges artistiques entre la France et l'Italie à l'époque moderne.
De 2013 à 2015, elle a été visiting professor à l'Université de Bologne (Dipartimento di Filologia Classica e Italianistica). Ses intérêts scientifiques couvrent un large éventail de sujets transversaux : les grands architectes de la Renaissance italienne, l'évolution des typologies et des langages architecturaux aux XVe et XVIe siècles, les processus de migration des formes et des motifs artistiques en Europe, la représentation de l'architecture dans la peinture, la fortune de la Renaissance jusqu'au XIXe siècle, ainsi que la naissance et le développement de la discipline de l'histoire de l'architecture.
En 2018, elle a reçu le Premio Sulmona (Premio di Critica d'Arte, XXI Edizione) et, depuis 2020, elle est membre correspondant de l'Académie des beaux-arts de Paris. Parmi ses dernières publications, on compte : Forma Ideale durante il Rinascimento (avec U. Pfisterer, Rome, 2022) ; Peindre l'architecture pendant la Renaissance. Origines, évolution, transmission d'une pratique polyvalente (Chaire du Louvre, Paris, 2020) ; Leonardo da Vinci : Architektur und Erfindungen (Stuttgart, 2019) ; Leonardo da Vinci e l'architettura (avec J. Guillaume, Modena, 2019 ; éd. française, 2019 et chinoise, 2022) ; Giuliano da Sangallo (Florence, 2014 ; éd. allemande Giuliano da Sangallo. Architecte de la Renaissance. Leben und Werk, Bâle, 2019).

Archiviste-paléographe de formation, Pierre Gonneau a soutenu sa thèse de doctorat en 1989 à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction du médiéviste Robert Fossier. Cette thèse était consacrée aux origines du monastère de la Trinité Saint-Serge, l'une des principales abbayes russes du Moyen Âge tardif (1345-1533). Recruté maître de conférences en 1994 à l'UFR d'Études slaves de l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV à l'époque), a soutenu son Habilitation à diriger des recherches, « Espace et imaginaires de l'espace en Russie » en 2000 ; est devenu professeur. Parallèlement, élu directeur d'études cumulant à la Section des sciences historiques et philologiques de l'École Pratique des Hautes Études (2000).
A dirigé l'UMS Centre d'études slaves (1999-2013), devenue en 2014 UMR EUR ORBEM. A été président de l'Institut d'études slave, association française des slavistes, de 2015 à 2021. Depuis le Ier septembre 2022, directeur de l'UFR d'Études slaves de la Faculté des Lettres de Sorbonne université. Ses recherches et publications portent sur l'histoire de la Rus' de Kiev (Xe-XIIIe s.), première formation politique à l'Est de l'Europe, entre la Baltique et la mer Noire, creuset d'où sont issues la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine. Cet héritage partagé est étudié en soi, mais aussi en lien avec les revendications qui en sont faites par les pays héritiers, jusqu'à nos jours. Il travaille aussi sur la Russie moscovite (XIVe-XVIIe s.), en particulier sur l'écriture de l'histoire et les rapports entre texte et iconographie dans la construction impériale russe.

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