Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 110 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 979-10-92247-88-6
EAN : 9791092247886
La conférence de la paix 1919
Quatrième de couverture
En ce début d'année 1919, les délégations arrivent les unes après les autres à Paris. Elles savent que des précurseurs ont choisi les hôtels pour accueillir tout le personnel de chacun des pays vainqueurs car l'Allemagne a été exclue des discussions. Des bonnes âmes idéalistes, publiquement pacifistes, pour certaines, quand le canon s'est tu, clament à l'injustice et émettent des doutes quant aux décisions prises ultérieurement. Mais pour l'heure, leurs vaticinations jérémiades et leurs utopies dangereuses n'ont pas leur place. Il s'agit de régler le compte d'une Germanie belliqueuse et vaincue afin qu'elle reste définitivement derrière le Rhin, incapable de revenir nous chercher querelle.
Plongé dans le contexte de l'immédiate après-guerre, et après avoir séjourné plus d'une année bouleversante dans la Meuse en guerre pour rédiger des chroniques hebdomadaires sur les combats et la situation des populations subissant les affres de la guerre, Nicolas Blandin, journaliste dans un quotidien parisien, relate les négociations de la Conférence de la Paix jusqu'à la signature du traité en juin 1919. Il y avait été encouragé, soutenu puis aidé par M. Boni de Castellane, interprète officiel et député, aristocrate mondain et cultivé, familier des milieux politiques et militaires et des hautes sphères en général, qu'il avait rencontré en province un an plus tôt.
Il me fit découvrir l'étendue de ses relations et me fit comprendre qu'un autre monde pouvait, grâce à lui, s'ouvrir à moi. « Vous savez, M. Blandin, vos chroniques de 1916 m'ont beaucoup intéressé. Mais vous pouvez faire mieux : sortez des choses vues et abordez celles que l'on devine au travers des conversations d'hommes politiques ou de diplomates. Venez à Paris ; fréquentez les salons ; frappez à ma porte, je vous conduirai dans les boudoirs où s'ébauchent les grandes décisions, les grands projets, où s'émoussent les rivalités mais où s'exacerbent, aussi, les rancoeurs politiques qu'elles soient d'ordre privé ou national ». Ma réponse jaillit : « Je viendrai, Monsieur le député, n'en doutez pas ! ».