Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 400 pages
Poids : 498 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271056887
Les corsaires barbaresques
la fin d'une épopée, 1800-1820
Quatrième de couverture
S'appuyant sur des archives tant maghrébines qu'européennes, Daniel Panzac retrace l'histoire de la course barbaresque en Méditerranée au début du XIXe siècle. Au-delà des préoccupations historiques concernant les pratiques des corsaires maghrébins, leurs motivations et la contribution de leurs butins à la puissance des régences d'Alger, de Tunis et de Tripoli, l'ouvrage révèle des destinées humaines souvent hors du commun.
Table des matières
Introduction
Première partie
Une pratique séculaire, l'activité corsaire
Chapitre premier. Les fondements de la course
Chapitre II. Des navires et des hommes
Chapitre III. Les campagnes corsaires
Chapitre IV. Course et économie
Deuxième partie
Transport et commerce maritime, une innovation conjoncturelle
Chapitre V. Le commerce maritime au Maghreb à la fin du XVIIIe siècle
Chapitre VI. De la guerre de course au transport maritime
Chapitre VII. Les flottes de commerce du Maghreb
Chapitre VIII. Les négociants maghrébins et leurs affaires
Troisième partie
L'échec final
Chapitre IX. La riposte de l'Occident
Chapitre X. Le Maghreb face à lui-même
Epilogue
Annexe
Sources
Du début du XVIe siècle jusqu'aux premières décennies du XIXe siècle, les corsaires barbaresques, qui sont pour une large part à l'origine de la puissance des régences d'Alger, de Tunis et de Tripoli, ont hanté l'imagination de la chrétienté. Traités en héros au Maghreb, ces corsaires avaient par contre une image négative en Europe où ils étaient considérés comme des pirates sans foi ni loi. Cette vision se devait d'être confrontée à la réalité des sources historiques. L'exploitation de la documentation maghrébine et européenne permet à Daniel Panzac de brosser un tableau équitable et précis des motivations et des pratiques de ces corsaires et d'analyser la composition et l'importance de leur butin. Elle lui offre également l'occasion de dépasser l'aspect purement statistique pour présenter des destinées humaines parfois hors du commun. L'ouvrage révèle par ailleurs les efforts des régences pour s'insérer, à partir de 1806, dans l'activité économique méditerranéenne, en jouant de leur neutralité et en délaissant la course au profit du transport maritime. Il montre comment l'effondrement de l'Empire napoléonien en 1814 et le retour en force des Européens en Méditerranée fait échouer cette tentative. Il décrit enfin l'ultime reprise de la course, brisée net en 1816 lors du bombardement d'Alger par la flotte anglo-hollandaise sous le commandement de lord Exmouth.