Collection(s) : Géographie & aménagement des espaces insulaires
Paru le 12/12/2002 | Broché 197 pages
Public motivé
Au cours des quatre derniers siècles, la Martinique a été affectée par une centaine de manifestations météorologiques paroxysmiques (dépressions, tempêtes tropicales, cyclones, ouragans, etc.) que la mémoire collective a oubliées. Ces événements, souvent dramatiques, ne doivent nullement être vécus comme un déchirement mais, au contraire, doivent permettre de réaliser que dans un milieu aussi vulnérable, l'aménagement de l'espace ne doit pas répondre à des coups de cœur ou à des caprices égoïstes, mais à une lente et longue maturation prenant en compte tous les aspects environnementaux et particulièrement les plus indomptables et récurrents.
Ce travail de collecte d'informations bibliographiques s'est avéré relativement difficile, du fait de la disparition des archives administratives et paroissiales et l'absence de bulletin officiel pour la période antérieure à 1830. Une autre difficulté a résidé dans le fait que la perception de l'événement dramatique a changé : les événements qui nous paraissent aujourd'hui dramatiques ne l'étaient pas forcément à l'époque.
Souhaitons que ces récits servent de terreau à une vraie prise de conscience populaire, mais plus encore à une prise de conscience scientifique, administrative et surtout politique.
Pascal Saffache est maître de conférences et directeur du département de géographie aménagement de l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG). Il est rattaché au Centre de Recherche Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe (EA 929) et est aussi chercheur au laboratoire de géographie «Pierre Birot», UMR CNRS 8591 (Paris I). Ses travaux de recherche, focalisés sur l'évolution géomorphologique du littoral martiniquais, s'élargissent maintenant progressivement à l'aménagement des espaces côtiers insulaires intertropicaux.
Jean-Valéry Marc est allocataire-moniteur et doctorant en géographie à l'Université des Antilles et de la Guyane où il prépare une thèse intitulée : «La place du végétal dans l'aménagement des espaces urbains et périurbains des Petites Antilles». En Maîtrise, il a travaillé sur la gestion des écosystèmes marins («Les îlets du Robert et du François : quel développement ?») et en DEA a traité de la relation homme-plante. Il est membre du Centre de Recherche Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe (EA 929).
Olivier Cospar est doctorant en géographie à l'Université des Antilles et de la Guyane où il prépare une thèse sur les mouvements de terrain dans la Caraïbe. Au cours de son cursus universitaire, il a réalisé un mémoire sur l'assainissement des eaux usées à Fort-de-France (Maîtrise de géographie - 1998) et a étudié la gestion institutionnelle des risques géologiques en Martinique et à Sainte-Lucie (DEA - 2000). Il est membre du Centre de Recherche Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe (EA 929) et fait partie du groupe de travail «Antilles» de l'Association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles.
