Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 253 pages
Poids : 466 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782706818929
Les économies de l'Afrique centrale 2005
Quatrième de couverture
Avec un taux de croissance supérieur à 8 %, le plus élevé de toutes les sous-régions du continent en 2004, l'Afrique centrale semble avoir tiré meilleur parti d'une conjoncture qui lui a été favorable. Ce niveau de croissance s'inscrit dans le prolongement des performances encourageantes enregistrées depuis 2000. Malgré les disparités autour de cette moyenne, la croissance se conforte et se répand dans l'ensemble de la sous-région car aucun des pays de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale n'a enrgistré de taux de croissance négatif. Les pays ayant bénéficié de cette conjoncture ont été les pays exportateurs de pétrole, dont tout particulièrement la Guinée Équatoriale et le Tchad.
Outre l'effet-pétrole, il importe de noter les effets positifs des facteurs comme la stabilisation du cadre socio-politique avec la consolidation du processus de paix dans les pays ayant connu de longues périodes de conflits armés, le redressement des cours des produits de base non pétroliers, l'approfondissement des réformes structurelles avec les nouveaux cycles de programmes d'ajustement, les annulations de dettes des pays admis à l'initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés, et enfin une reprise des investissements publics dans un certain nombre de secteurs dont principalement les secteurs sociaux.
Cet élan mérite cependant de s'inscrire dans la durée car la vulnérabilité des économies aux aléas de la conjoncture sur les marchés des matières premières est si forte qu'un retournement de cette conjoncture affaiblirait les acquis de ces réformes et accentuerait les phénomènes d'exclusion sociale qui alimentent l'incidence de la pauvreté dans la sous-région. Si les nouvelles initiatives en faveur du renforcement du processus de l'intégration telles que la réalisation d'une zone de libre échange en CEEAC d'ici janvier 2007 se matérialisent, elles contribueront aux transformations structurelles - tant souhaitées - de ces économies et seront des gages pour des solutions durables à la lancinante question de la pauvreté dans la sous-région.