Rayon Archéologie historique et épigraphie
Les écritures mises au jour sur le site antique d'Ougarit (Syrie) et leur déchiffrement : 1930-2010 : commémoration du quatre-vingtième anniversaire du déchiffrement de l'alphabet cunéiforme de Ras Shamra-Ougarit

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XII-363 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-87754-300-2
EAN : 9782877543002

Les écritures mises au jour sur le site antique d'Ougarit (Syrie) et leur déchiffrement

1930-2010
commémoration du quatre-vingtième anniversaire du déchiffrement de l'alphabet cunéiforme de Ras Shamra-Ougarit


Collection(s) | Actes de colloque
Paru le
Broché XII-363 pages
actes édités par Pierre Bordreuil, Françoise Ernst-Pradal, Maria Grazia Masetti-Rouault et al.
préface Christian Julien Robin
Professionnels

Quatrième de couverture

Les écritures mises au jour sur le site antique d'Ougarit (Syrie) et leur déchiffrement 1930-2010

Commémoration du quatre-vingtième anniversaire du déchiffrement de l'alphabet cunéiforme de Ras Shamra-Ougarit

Colloque international tenu au Collège de France le jeudi 2 décembre 2010 et à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le vendredi 3 décembre 2010

Au printemps de 1929, l'archéologue Claude Schaeffer découvrait en Syrie, sur le site de Ras Shamra, un ensemble de tablettes et de fragments inscrits dans une écriture cunéiforme encore jamais rencontrée. En septembre 1930, trois savants, Hans Bauer à Halle, Charles Virolleaud à Paris, Édouard Dhorme à Jérusalem, réussissaient à décrypter ces signes, identifiant l'écriture alphabétique d'une nouvelle langue sémitique qu'ils appelèrent ougaritique, d'après le nom antique de la cité. Le quatre-vingtième anniversaire de ce déchiffrement offrait une belle occasion de déployer l'éventail des recherches en cours sur le fabuleux royaume d'Ougarit, tant aux plans historique et économique que politique et artistique, confirmant le caractère unique de cette civilisation qui, malgré la multiplicité de ses composantes, avait su garder une identité forte. Huit langues et cinq systèmes d'écriture y sont attestés. A côté des nombreuses inscriptions en langue locale et en akkadien - la lingua franca de l'époque -, les textes en hourrite, en égyptien, en hittite, en louvite ou, plus mystérieux, en caractères chypro-minoens encore non complètement déchiffrés, les signes et les mots, la sculpture et l'architecture, dessinent le paysage fascinant d'Ougarit, « porte méditerranéenne de l'Asie ».


Excavating Tell Ras Shamra in northwestern Syria in the spring of 1929, Claude Schaeffer discovered scores of tablets and fragments set down in a cuneiform script hitherto unattested. Within a year and a half, by September 1930, three scholars announced that they had deciphered the new script. Hans Bauer in Halle, Germany, Édouard Dhorme in Jerusalem, and Charles Virolleaud in Paris were in agreement on the identification of the script as alphabetic in character and as representing a new Semitic language, which was dubbed Ugaritic, after the ancient name of the city. The eightieth anniversary of this decipherment provided the ideal moment to celebrate this event as well as the many lines of research that developed therefrom, in the fields of history, economics, politics, and art history. From these multiple endeavors have emerged the picture of a civilization which, in spite of its role as an international hub of culture and economy, retained its own local identity. Alongside the many inscriptions in the local language and in Akkadian, the international lingua franca of the time, were discovered texts in Hurrian, Egyptian, Hittite, Luwian, and, yet to be fully deciphered, Chypro-Minoan. Thus signs and the words expressed thereby, sculpture and architecture together reveal a fascinating portrait of ancient Ugarit, « the Mediterranean door to Asia ».

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