Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 272 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-38361-120-2
EAN : 9782383611202
Les libraires en parlent
Alternant la vie de sa famille dans le pays niçois et la montée du VIH à la fin des années 70, l'auteur dresse avec intelligence la complexité de cette période où l'incompréhension était totale.
Un premier roman important pour cette rentrée littéraire
Quel rapport entre des jeunes tombant endormis dans les fossés, une seringue dans le bras, et une étrange pandémie venue des Etats-Unis ? C'est ce que décortique Anthony Passeron à travers la figure de son oncle Désiré dans ce premier roman aussi intime et bouleversant que nécessaire. Gros, gros coup de cœur.
D'un côté, un fils de bonne famille de l'arrière-pays niçois succombe aux sirènes de l'héroïne. D'un autre, quelques médecins français s'inquiètent d'un nouveau virus qui touche principalement la communauté gay. En entrelaçant histoire familiale et récit documentaire, Anthony Passeron décrit très justement l'état d'esprit de ceux qui ont été confrontés au SIDA, des chercheurs qui se battent pour faire entendre leurs intuitions, aux malades et leurs proches pour qui tout paraît trop long, trop tard.
Dans ce premier roman très personnel, Anthony Passeron entrelace son histoire familiale à celle de la découverte du virus du sida. Du cas particulier de son oncle au tableau socio-politique d'une France traumatisée par le "cancer gay", Les enfants endormis rend hommage aux victimes souvent stigmatisées aussi bien qu'aux médecins dévoués à la recherche du virus puis d'un traitement.
Coup de coeur !
En voulant raconter la vie de son oncle Désiré, Anthony Passeron revient sur l'histoire de la découverte et des recherches sur le VIH. Il nous offre ainsi une vision tout autant politique qu'individuelle de la maladie. Mais ce qui nous touche le plus dans ce récit, c'est l'enquête familiale qu'il mène pour retrouver les traces de son oncle, effacées par le secret familial et les non-dits. Un très beau premier roman !
Quatrième de couverture
Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d'interroger le passé familial. Évoquant l'ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l'apparition du sida dans une famille de l'arrière-pays niçois - la sienne - et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Dans ce roman de filiation, mêlant enquête sociologique et histoire intime, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle d'un paria.