Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 292 pages
Poids : 388 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-7492-1468-9
EAN : 9782749214689
Les enfants et l'alcoolisme parental
la question de la transmission et l'apport de la fratrie comme modèle thérapeutique
Quatrième de couverture
Alors que l'alcoolisme est un phénomène qui touche une famille sur quatre, la souffrance des proches, et particulièrement des enfants, est peu envisagée dans le champ de la santé mentale. Cette affection entraîne une telle honte pour celui qui la vit ou la côtoie au quotidien qu'elle encourage au silence, au déni, à l'isolement et au secret.
Des intervenants en alcoologie, psychologues, psychiatres, réunis en réseau (réseau Dépendance Bruxelles-Est) abordent, dans cet ouvrage, la problématique des enfants de parents alcooliques, quel que soit leur âge (enfants, adolescents, adultes). S'appuyant sur leur formation psychanalytique ou systémique, ils ont développé des consultations thérapeutiques en fratrie. Leur objectif est de briser l'isolement intrafamilial et de ranimer les ressources fraternelles pour le déploiement psychique de chacun ; ce qui constitue le meilleur gage pour prévenir la répétition de la problématique alcoolique dans ces familles. Grâce à de nombreux exemples, ils témoignent de cette expérience clinique originale et questionnent la transmission psychique et neurobiologique de l'alcoolisme.
« Cet ouvrage est porteur d'un espoir thérapeutique précieux, car on assiste ici à des retrouvailles particulièrement émouvantes entre frères et soeurs. Des expériences de partage deviennent possibles, des rencontres se réalisent, alors que celles-ci étaient toujours compromises par la violence portée à la subjectivité de chacun. Chacun prend conscience de la manière dont les autres et lui-même ont pu composer avec la souffrance vécue. L'intégration progressive de l'histoire familiale, avec ses traumatismes et aussi ses moments heureux, conduit à un apaisement des tourments et des angoisses. Un tel travail clinique relève autant du soin psychique que de la prévention. » Albert Ciccone