Rayon Philosophie, théorie et enseignement
Les formes de l'obsession dans la littérature anglaise et américaine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 169 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 15cm X 24cm
EAN : 9782912673602

Les formes de l'obsession dans la littérature anglaise et américaine


Collection(s) | Colloque
Paru le
Broché 169 pages
édition IMAGER (EA 3958) et école doctorale de l'université Paris XII-Val de Marne
Public motivé

Quatrième de couverture

Nombreux sont les textes de la littérature anglophone (anglaise ou américaine) qui semblent traversés par une forme d'obstination, d'acharnement, voire d'obsession. Le constat ne manque pas de soulever bien des questions : l'obsession est-elle un concept opérationnel en littérature ? Certaines époques sont-elles plus propices à l'écriture de l'obsession que d'autres ? Ou encore, par son insistance, le motif obsessionnel s'invalide-t-il, se vide-t-il de sa substance pour laisser la préséance au jeu des formes ? Tel fut le point de départ de cette réflexion plurielle sur la notion d'obsession qui ne pouvait prendre corps qu'à l'épreuve de textes singuliers.

Il fallait dès lors envisager l'écriture de l'obsession comme une façon peut-être paradoxale de la vider de tout ce qu'elle a de pathologique. L'écrivain ne cherche-t-il pas un moyen de s'éloigner de l'obsession tout en la maîtrisant, et ce en vertu d'un paradoxe énoncé par Valéry et réitéré par Blanchot selon lequel l'obsession poétique, l'obsession même de la poésie (la possession, l'extase, etc) sont contrôlées par le travail de l'écriture ?

L'idée de paradoxe s'enchevêtre à celle de l'obsession selon ce que Michel Foucault, définissant la transgression, appelait «un rapport en vrille». Comment ne pas lire dans les stratégies de contrôle à l'oeuvre tout autant chez le sujet obsessionnel que dans les formes littéraires de l'obsession, un dérisoire filin jeté d'un bord à l'autre du précipice pour permettre, sinon assurer, le passage ?

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