Rayon Droit privé
Les garanties de paiement des créanciers dans les procédures collectives OHADA : étude à la lumière du droit français

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XV-675 pages
Poids : 930 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-275-05835-1
EAN : 9782275058351

Les garanties de paiement des créanciers dans les procédures collectives OHADA

étude à la lumière du droit français

Chez LGDJ

Paru le
Broché XV-675 pages
avant-propos de Deen Gibirila
préface de Ndiaw Diouf
Professionnels

Quatrième de couverture

Bibliothèque de droit des entreprises en difficulté tome 11

Le droit des entreprises en difficulté est une discipline qui organise la sauvegarde de l'activité du débiteur et le paiement des créanciers. Il a ses principes qu'il impose pratiquement à l'ensemble des autres matières dont celle du droit des garanties. En fait, le paiement effectif de chaque créancier dépend véritablement de la nature de sa créance mais aussi du type de garantie qui l'accompagne. Dans le droit OHADA actuellement applicable, la situation des créanciers garantis n'est pas aussi reluisante. Ils sont soumis à la discipline collective. Tous les créanciers sont tenus à l'obligation de production pour pouvoir participer à la procédure. Mais les règles de participation sont complexes et rendent la situation des créanciers davantage précaire. Les créanciers titulaires de garanties réelles classiques sont plus exposés au risque de non-paiement. En effet, hormis l'obligation de production et la restriction du droit d'action auxquelles ils sont confrontés, l'exercice du droit de préférence laisse généralement beaucoup de créanciers sans paiement. Quant aux créanciers titulaires d'une garantie exclusive, ils bénéficient d'un paiement satisfaisant comme les créanciers qui bénéficient d'une garantie personnelle. En outre, on constate aujourd'hui que la poursuite immédiate des garants personnes physiques, qui étaient exclus de toutes les faveurs accordées au débiteur, exclusion qui exposait plus les créanciers au risque de non-paiement compte tenu du retard dans le dépôt de la demande d'ouverture, a connu un nouveau tournant avec le nouvel Acte uniforme adopté le 10 septembre 2015. La situation des garants personnes physiques a connu une nette amélioration, car ces derniers sont désormais assimilés au débiteur dans les procédures préventives et de manière, à la limite, contradictoire dans le redressement judiciaire.

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