Les grandes espérances. Le mystère d'Edwin Drood. Récits pour Noël

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 860 pages
Poids : 459 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782221070444

Les grandes espérances

de

chez R. Laffont

Collection(s) : Bouquins

Paru le | Broché 860 pages

Poche
19.95 Indisponible

traduit de l'anglais par Charles Bernard-Derosne, Amédée Pichot, Jean Gattégno, Thérèse Bentzon | préface et notes Jean Gattégno


Quatrième de couverture

La vieillesse des génies est le plus souvent l'âge des suprêmes audaces. Ce recueil rassemble le meilleur de l'œuvre de Charles Dickens (1812-1870) dans les dernières années le sa carrière. On y trouvera d'abord le roman qui est sans doute le chef-d'œuvre de Dickens. Les Grandes Espérances (1860) : c'est à nouveau un "roman d'apprentissage" comme David Copperfield, mais qu'un esprit visionnaire transfigure en Illusions perdues de l'enfance et de l'adolescence, aux limites du fantastique, tempéré seulement par le "comique dickensien". A la maturité spirituelle du poète, correspond la maturité technique du romancier qui se joue avec une admirable virtuosité de la formule de la "confession".

Peu d'œuvres, mais toutes remarquables, jalonnent les dix années que Dickens a encore à vivre après la publication des Grandes Espérances. A l'exception d'un long roman, Notre ami commun, elles sont toutes rassemblées ici. Et d'abord son dernier roman : Le Mystère d'Edwin Drood, roman psychologique et policier tout à la fois, coloré aux fumées de l'opium et de la sensualité, rendu doublement mystérieux par son inachèvement même dû à la mon subite de l'auteur.

Enfin trois "récits pour Noël" (de 1865, 1866 et 1867) et une dernière nouvelle datant de 1868. Quatre récits dans lesquels le nouveau Dickens, de plus en plus attiré par les canes d'ombres du monde et des âmes, ajoute une tonalité insolite au conteur plein de verve et d'humour. Celui-ci l'emporte encore dans la Voie sans issue et dans Les Ordonnances du Docteur Marigold. Autrement plus inattendus sont L'Embranchement de Mugby, et George Silverman s'explique, étrange plongée dans une âme fangeuse, sans équivalent dans le reste de l'œuvre dickensienne.

Jean Gattegno

Du même auteur : Charles Dickens