Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 463 pages
Poids : 960 g
Dimensions : 19cm X 26cm
ISBN : 978-2-36199-015-2
EAN : 9782361990152
Les grandes heures de l'île de Ré
Quatrième de couverture
Les Grandes Heures de l'île de Ré mettent en lumière une des caractéristiques marquantes de la personnalité rétaise. Les célébrités d'un pays, surtout si ce pays est une île, sont toujours motif à fierté et réconfort ; elles participent à l'explication de soi qu'on élabore à travers sa propre histoire... Identité, besoin d'attachement, à cet égard Ré est exemplaire.
Le livre de Bernard Guillonneau fourmille de chapitres consacrés à des personnages ayant illustré son île ou la symbolisant de façon éclatante. Rétais s'étant distingués par leur réussite comme Ernest Cognacq, le fondateur de la Samaritaine ; Nicolas Baudin, l'explorateur des côtes australiennes ; Gustave Dechézeaux, le conventionnel injustement guillotiné ; Élie Richard, le génial inventeur ; William Barbotin, le peintre anarchiste ; ou les grands marins d'autrefois, Job Forant ou Jean de Gabaret, tous deux commandant la flotte royale...
Visiteurs célèbres dont le séjour est parfois forcé par les événements politiques ou les mûrs du pénitencier : Mirabeau, Dreyfus, le pamphlétaire Rochefort, le général Hoche, Antonio Ier roi de Portugal en exil... Touristes ou hôtes officiels comme la reine Juliana, le futur Philippe-Egalité, Fénelon, René Bazin, Sadi Carnot et Félix Faure, présidents de la République, le premier réussissant son voyage, le second le ratant par impréparation... Ou encore ceux qui s'attachent à l'île au point d'y laisser une part d'eux-mêmes : Toiras sa vie, Henri IV un petit bâtard, Gaston Balande de superbes tableaux, Vauban des fortifications en étoile particulièrement réussies...
Les premières éditions de ce chef d'oeuvre identitaire datent des années 1980. Leur texte a été actualisé grâce à la préface et aux notes de Jacques Boucard ainsi qu'à la postface de Pierre Bot qui voit dans la création de l'association des Amis de l'île de Ré une nouvelle « grande heure » qu'on doit à Bernard Guillonneau. Comme par hasard...