Les hauteurs béantes. L'avenir radieux. Notes d'un veilleur de nuit

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XXIII-965 pages
Poids : 525 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782221069363

Les hauteurs béantes

de

chez R. Laffont

Collection(s) : Bouquins

Paru le | Broché XXIII-965 pages

Poche
21.70 Indisponible

traduit du russe par Wladimir Berelowitch | préface , chronologie par Wladimir Berelowitch


Quatrième de couverture

C'est en 1977 que fut révélée à l'Occident l'oeuvre de Zinoviev, le plus déconcertant, le plus inquiétant des dissidents soviétiques.
Né en 1922 dans un village de la Russie profonde, au milieu d'une famille de kolkhoziens, Zinoviev connaît une enfance difficile, mais joyeuse. Les privations sont nombreuses, et omniprésente la répression de la police politique. Comme toute sa génération, il est élevé dans l'idéologie communiste. Il prend au sérieux les discours officiels, et lorsqu'il fait à son tour l'expérience de la société soviétique, il découvre qu'elle repose sur le mensonge, la délation, la terreur, les privilèges. Au nom d'un communisme idéal, il se révolte contre le socialisme réel. Staline devient à ses yeux le principal ennemi du peuple. Il rêve tout haut de l'assassiner - et se réveille à la redoutable prison de la Loubianka.
Après la guerre, à laquelle il participe comme aviateur, Zinoviev connaît des années d'errance, de persécutions, de séjours en prison et d'internements. Il s'acharne à comprendre de l'intérieur le fonctionnement de la société communiste. Soljenitsyne avait dénoncé les horreurs de la période stalinienne ; Zinoviev délaisse les extrêmes pour la norme : il décrit le communisme au quotidien.
Dans la trilogie composée des Hauteurs béantes, de L'Avenir radieux et du Veilleur de nuit - qui a valu à son auteur d'être expulsé de son pays en 1978 - Zinoviev raconte la vie dans l'enfer soviétique, dont il saisit qu'il n'est pas produit par les dirigeants, mais par les masses. Dans cette anti-utopie, l'histoire de l'humanité se résume par une lutte entre les forces de la civilisation et celles du communisme. Zinoviev ne croit à aucune possibilité de réformer le système : le dissident est un révolté contre toute forme de société.

ROBERT KOPP