Les Lilas blancs

« Je m'appelle Lucienne Chavrier. Mais mon nom de scène, c'est Lulu Gambette. J'étais danseuse de cabaret et ces messieurs étaient fous de mes divines gambettes ! À quatre-vingt-douze ans, je n'ai pas peur d'avouer que je me suis bien envoyée en l'air... ça, j'en ai bien profité ! Ici, aux Lilas blancs, peu de gens savent qu'on m'appelait Lulu Gambette, et c'est très bien comme ça. Je suis ici depuis trois ans maintenant, depuis que mes gambettes ne bougent plus. »

Dans la maison de retraite Les Lilas blancs, un passeur de mémoire recueille les témoignages des personnes âgées. Les histoires de Lulu Gambette, Auguste, Alice et les autres se rejoignent dans la nostalgie, l'humour ou la malice, mais aussi dans la conscience d'avoir déjà rempli sa malle aux souvenirs...

La résidence Les Lilas blancs n'existe pas, ses pensionnaires sont des personnages de fiction, que l'auteur fait vivre avec une extraordinaire justesse, donnant à chacun sa parole, sa sensibilité, sa personnalité.