Rayon Afrique centrale et de l'Est
Les massacres du Congo : la terre qui ment, la terre qui tue

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 203 pages
Poids : 378 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782738443991

Les massacres du Congo

la terre qui ment, la terre qui tue


Collection(s) | Racines du présent
Paru le
Broché 203 pages

Quatrième de couverture

Avril 1900, les trois missions : Saharienne, Afrique Centrale et Congo font leur jonction au bord du Chari. Le 22 avril la victoire de Kousseri marque le début de l'implantation française au Tchad sous l'autorité d'Emile Gentil. Commissaire du Gouvernement.

Les journaux sont remplis des faits d'armes des glorieux conquérants : tout cela attire en Afrique équatoriale de nombreux militaires ou civils, ambitieux rêvant de carrières rapides et brillantes, mais parmi lesquels pourront se glisser quelques incapables que l'on devra, par la force des choses, utiliser tant bien que mal.

Quand Gentil propose au jeune administrateur Toqué, âgé de 22 ans de se joindre à lui, c'est l'enthousiasme, c'est le rêve...

Mais, après la période glorieuse, vient la période besogneuse et ingrate de l'administration et du ravitaillement des troupes de l'avant dont les effectifs et besoins ne cessent d'augmenter.

Administrateur d'un poste situé sur la route du portage, avec des adjoints dont il essayera de couvrir les fautes et exactions. Toqué se trouvera emporté dans un tourbillon politico-journalistique dans lequel, en fin de parcours, ses actes, sa personne et même le Congo n'auront plus grande importance. Il paiera les pots cassés par une condamnation peut-être valable au plan juridique, mais beaucoup moins au plan humain.

Quand il sortira de prison son livre, publié en 1907 n'intéressera plus grand monde car les événements du Congo étaient depuis longtemps sortis de l'actualité.

Biographie

Georges Toqué (1879-1920) - Né à Lorient dans une excellente famille de la bourgeoisie, il passe, après de brillantes études, par l'Ecole Coloniale. Après un premier séjour au Dahomey, il est affecté à Fort-Crampel, entre Oubangui et Tchad. Emprisonné pour avoir laissé son adjoint décapiter un prisonnier à l'explosif, il est libéré en 1907. Il écrit alors ce livre pour essayer de se justifier.

Il finira tragiquement en 1920, condamné à mort et fusillé dans les fossés de Vincennes, pour collaboration avec l'ennemi.

Avis des lecteurs