Rayon Aspects philosophiques et pédagogiques
Les Mathieu : instituteurs corréziens de père en fils

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 149 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782951302686

Les Mathieu

instituteurs corréziens de père en fils


Paru le
Broché 149 pages
préface Sylvie Lachaud
avant-propos Michel Dillange
Tout public

Quatrième de couverture

"Vous voici enfin dans cette école qui m'est chère, lui dit son père. Je vous y ai précédé ; ne l'oubliez pas. Je ne vous demande pas d'être le premier de votre promotion, mais soyez le meilleur par la loyauté et le plus remarqué par l'ardeur au travail. Ne comptez pas sur les faveurs de votre Directeur, mon vieux camarade. Pensez plutôt à mériter la sympathie que, sans vous connaître, il vous manifestera, et par la suite, à faire toujours un peu plus que vous ne devez. Le devoir, voyez-vous, est une chose difficile à délimiter. Nul ne peut dire précisément : il commence ici, il finit là. Aussi, en toute occasion, il faut aller au delà de ce qui est prévu pour être à peu près sûr de l'accomplir tout entier. Mais j'ai confiance en vous. Vous ne voudrez pas faire mentir le nom des braves gens dont vous descendez et qui ont toujours été parfaitement considérés."

Comme si l'exemplarité de sa vie n'y suffisait pas, François Dillange, alias Mathieu, utilisant le vouvoiement en usage à l'époque, donnait ainsi en quelques phrases à son fils Gilbert, l'auteur du présent ouvrage, les principes que celui-ci allait devoir respecter. La scène se passe en 1885 à Tulle, dans le "parloir obscur" de l'Ecole Normale d'Instituteurs d'alors, sise à l'entrée du quartier de la Barussie.

Deux vies d'instituteurs, celles d'un père et de son fils, nous livrent de Louis-Philippe au Front Populaire le quotidien des bâtisseurs de la Communale. Rien n'était facile. Tout était à faire dans des efforts toujours recommencés. Gilbert ne le reconnut-il pas devant ses élèves rassemblés à l'occasion de sa prise de retraite quand il leur avoua "que la crainte de faillir devant eux l'avait protégé contre bien des faiblesses".

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