Les mésaventures de Jean Rocher alias John Roc alias le Félin

Je suis allée à la bibliothèque municipale de Colt City parce que je n'avais pas de quoi me payer un hamburger. Quand j'ai vu Les mésaventures de Jean Rocher alias John Roc alias Le Félin qui traînait sur une étagère, j'ai tout de suite su que j'avais trouvé Le livre.

J'ai lu le titre plusieurs fois et à chaque fois j'ai trouvé que c'était remarquable.

Tellement remarquable que j'ai décidé de le dévorer sur-le-champ. Je m'en suis mis plein les doigts.

Dès le lendemain, je suis retournée à la bibliothèque municipale de Colt City parce que j'avais toujours la dalle et que je n'avais toujours pas de quoi me payer un hamburger.

J'ai relu avec plus de voracité encore que la veille les aventures de ce Breton grand et maigre qui se prend pour un félin parce qu'il a passé son enfance dans un placard avec une portée de chatons et qui décide de devenir super-héros le jour où il s'encastre dans un homme qui ressemble à un bus.

J'ai relu avec plus de rires encore que la veille les aventures de ce Breton grand et maigre qui veut mettre un terme aux frasques sanglantes d'un nain de cent cinq centimètres, imbibé de métempsycose, qui prend les banques pour des putes de béton armé et qui jouit lorsqu'il en attaque une.

A vous de vous en mettre plein les doigts.

Une femme qui peint des vaches dans le Montana.