Rayon Littérature
Les métamorphoses du conte

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 389 pages
Poids : 1401 g
Dimensions : 15cm X 22cm
EAN : 9789052012674

Les métamorphoses du conte


Paru le
Broché 389 pages

Quatrième de couverture

La métamorphose est le motif principal des récits merveilleux. Elle constitue l'essence même du processus de transmission de tout conte par l'appropriation que chaque nouveau conteur réalise dans sa parole vivante. Celle-ci n'est pas simple répétition, mais toujours un échange dont le change est donné sous le couvert des mots mêmes : il en est ainsi de ce Petit Chaperon Rouge inaugural que Charles Perrault aurait conçu en dialoguant tacitement avec Jean de la Fontaine dans le contexte de l'oralité savante de l'Académie française.

Ce volume tient compte de la mutation que représente, depuis les bords de la mer Baltique jusqu'à l'Afrique et jusqu'aux terres d'Outre-Atlantique, l'émergence d'une convivialité culturelle internationale présente ici dans la voix de quelques conteurs, qu'il s'agisse des porteparole de pays anciennement colonisés ou d'autres, soumis, il n'y a pas si longtemps, au joug des occupants. Le conte est l'expression d'une sagesse immémoriale, la revendication de particularismes inaliénables, le moyen le plus sûr de forger ou de ressouder une unité nationale en quête d'une identité renouvelée.

Le livre offre surtout un foisonnement théorique et un va-et-vient de la culture populaire à la culture savante dans le jeu des lectures critiques : historienne, psychanalytique, anthropologique, littéraire. Le conte, Protée exerçant son mirage aux mille facettes, est le miroir où les chercheurs, conteurs à leur manière, explorent une « onde pure » et, néanmoins, si troublante...

Biographie

Jean PERROT, fondateur de l'Institut international Charles-Perrault, a dirigé le volume Pinocchio, entre texte et image (2003), et publié Le Secret de Pinocchio. Carlo Collodi et George Sand (2003), Jeux et Enjeux du livre d'enfance et de jeunesse (1999) et Carnets d'illustrateurs (2000).

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