Paru le 11/09/2014 | Broché 153 pages
Public motivé
Les Mhadja d'El Gaada et leur identité face au colonialisme français
« Il faut être deux pour découvrir la vérité, l'un pour la dire et l'autre pour la comprendre » (Khalil Gibran, Le Prophète). Les Mhadja d'El Gaada représentent la noblesse arabe maghrébine. Leur fief, El Gaada, est situé sur le plateau tellien, à 50 km côté sud-est d'Oran (Algérie), sur une altitude de 580 mètres. Cette étude anthropologique a été réalisée à partir d'articles, d'ouvrages, d'observations de terrain, de documents administratifs inédits, d'études et de guides de l'époque coloniale, de récits de vie et de témoignages. Sa principale problématique est de cerner l'identité des Mhadja, à travers leurs itinéraires, oeuvres et actions pour la défense de l'identité islamique contre le colonialisme français dans les domaines politiques et militaires et contre le charlatanisme dans les domaines religieux. L'étude vise un triple objectif.
1) Faire sortir de l'ignorance ceux qui continuent à colporter légendes, fables, mythes et clichés sur Mhadja d'El Gaada et en même temps répondre avec rigueur aux imposteurs qui hantent la Toile avec leur propagande pour tenter de placer leur famille dans l'histoire de la résistance anticoloniale.
2) Faire sortir de l'erreur ceux qui ont une connaissance déformée des Mhadja d'El Gaada, à force de répétition de fables, légendes, mythes et impostures transmis par des grand-mères et grands pères qui n'ont aucune rigueur scientifique ni connaissance historique.
3) Suggérer des pistes de recherches aux jeunes universitaires qui s'intéressent aux caractéristiques tribales des Arabes du Maghreb et leur résistance au colonialisme français (1830-1962) qui a prouvé aux autorités coloniales que les tribus nobles d'Algérie sont impossibles à assimiler.
Mokhtar Lakehal (1949) est natif d'El Gaada, ancien département d'Oran. Il vit à Paris depuis 1974, docteur d'État ès Sciences économiques (Université de Paris X-Nanterre), licencié ès Sciences sociales. Il a travaillé en entreprise (1968-1979), collaboré à des revues et journaux français et étrangers (1979-2001), créé en 1984 LARMISES (Laboratoire de recherches en Sciences économiques et sociales) et publié six dictionnaires et une cinquantaine d'études et d'ouvrages d'économie, de sociologie, d'histoire et de politique. Il a enseigné dans de nombreux établissements : l'Institut d'Études Politiques de Paris (Sciences-Po), l'Université de Paris lll-Sorbonne-Nouvelle, l'UPEC (Université de Paris Est-Créteil, Paris-XII), l'ISG, l'ISC, l'Institut Charlemagne, l'IPESUP-PREPASUP et en formation continue à l'Université de Paris IV-Sorbonne et au CNFPT.
