Rayon Droit
Les ministres en Révolution (1789-1794) : du gouvernement à l'administration

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 531 pages
Poids : 803 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-23926-2
EAN : 9782343239262

Les ministres en Révolution (1789-1794)

du gouvernement à l'administration


Paru le
Broché 531 pages
préface de François Saint-Bonnet
Doctorat

Quatrième de couverture

Les ministres en révolution (1789-1794)

Du gouvernement à l'administration

La crainte du « despotisme ministériel » est un point de ralliement des idéologies anti-absolutistes du XVIIIe siècle. Chacune défend une nouvelle organisation du gouvernement dont les ministres ne seraient plus les organes. La rédaction d'une constitution doit alors permettre de séparer les pouvoirs et de limiter le gouvernement du roi et de ses ministres. La loi des 27 avril - 25 mai 1791, relative au ministère, et la Constitution du 3 septembre 1791 déterminent ainsi l'organisation des départements ministériels et les fonctions des ministres.

Les agents du pouvoir exécutif jouent désormais un rôle secondaire dans le gouvernement de la nation, d'autant plus que l'Assemblée législative et ses comités posent les fondements d'un régime d'assemblée. La chute de la monarchie le 10 août 1792 accentue cette domination du pouvoir législatif. Habilitée à élire les ministres, la Convention nationale accapare toutes leurs anciennes attributions gouvernementales, qu'elle exerce par l'intermédiaire de ses comités de gouvernement, dont les membres s'apparentent à de nouveaux ministres-gouvernants.

Les membres du Conseil exécutif provisoire institué le 10 août 1792 sont, par opposition, des ministres-exécutants dépendants du corps législatif et cantonnés dans l'exercice d'activités subalternes. Leurs fonctions se trouvant réduites à celles de chefs d'une administration, ils sont remplacés par de nouvelles institutions, les commissions exécutives, en avril 1794.

Biographie

Jérémy Maloir est docteur en Histoire du droit. Il a réalisé sa thèse de doctorat sous la direction du professeur Christine Mengès-Le Pape au sein de l'Université Toulouse I Capitole. Son travail de recherche a été récompensé par un prix scientifique L'Harmattan et le prix Jacques Cujas délivré par l'Institut Fédératif de Recherche en droit de Toulouse.

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