Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 61 pages
Poids : 95 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-8127-0125-2
EAN : 9782812701252
Quatrième de couverture
Révélée par le prix Découverte, en 1998, avec son recueil «Volte-face» paru à La Barbacane, Jocelyne Marazzano a publié trois autres ouvrages de qualité comparable, aux titres évocateurs. Qu'elle entre dans son «Jeu de miroir», qu'elle fasse «Le plein de (ses) vides» ou dévisage «Les mots dans les yeux», elle aligne ses versets lapidaires avec bonheur et atteint d'emblée à une belle maturité poétique.
Avec ce cinquième recueil, elle aborde une démarche d'ordre métaphysique qu'elle dédie à celui qu'elle appelle son maître en la matière : le peintre-poète Charles Minetti, lequel ouvre «D'un rien, tout embrasser» par un flatteur et marmoréen portrait de son disciple préféré.
La voix de Jocelyne Marazzano s'est faite un peu plus grave, ses mots plus assurés, ses vers un peu plus ombreux et donc plus proches de l'angoisse existentielle. En épigraphe, une pointe du grand Hugo sur l'importance de l'insignifiant (le rien, comme il le nomme) donne le ton.
La poésie de Jocelyne Marazzano affiche désormais des images plus tranchantes, presque viriles. Son verbe y gagne en efficacité, tendant à rejoindre celui de son maître.
Il nous semble que la densité de cet ouvrage mérite plusieurs lectures attentives. En effet, avec Cocteau, nous pensons «qu'il ne faut pas lire mais relire». C'est le propre de ce recueil qui ne vise pas à passer le temps mais bien à l'agrandir...