Rayon Thèmes dans la littérature
Les mots de l'enfermement : clôtures et silences : lexique et rhétorique de la douleur du néant

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 215 pages
Poids : 240 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-296-55734-5
EAN : 9782296557345

Les mots de l'enfermement

clôtures et silences
lexique et rhétorique de la douleur du néant


Collection(s) | Indagini e prospettive
Paru le
Broché 215 pages

Quatrième de couverture

Pour Giorgio Agamben « le camp est l'espace qui s'ouvre quand l'état d'exception commence à devenir la règle » ; les camps quels qu'ils soient suscitent aussi les écritures de l'après. L'après n'est jamais facile, il continue, en quelque sorte, la souffrance intérieure qui est née de l'enfermement. Si le point de départ de ce travail était l'oeuvre mémorielle et littéraire du camp à travers le regard aigu et la conscience lucide de quatre écrivains français (Georges Hyvernaud, Henri Calet, Raymond Guérin et Alexandre Vialatte), soldats prisonniers durant la deuxième guerre mondiale, l'auteur n'a pu contourner l'horreur des autres camps, ceux dont la mémoire officialise, de temps en temps et distraitement, le souvenir. C'est de ces camps que surgit la douleur du néant et cet essai tente de décrire la façon dont le témoignage, à travers la poésie, la force des mots et la rhétorique, devient pure littérature. Dans la dernière partie, l'auteur a cherché à montrer comment les mécanismes de la langue du pouvoir et de l'indifférence peuvent générer, à nouveau, l'enfermement et la douleur. Ces clôtures paraissent différentes mais, ici également, la réduction de l'espace et l'intensité de la souffrance se rejoignent dans la perte de la dignité. Encore une fois, la connaissance et l'écriture, produisant la parole de chacun, peuvent offrir, une voie, sinon d'issue, d'espoir.

Biographie

René Corona est chercheur à Messine, à la Faculté de Sciences de la Formation où il enseigne la langue française. Il a publié plusieurs articles, en italien et en français, concernant l'histoire de la langue, la synonymie, la traduction et la poétique. Il a également traduit des poètes italiens et français ; en 2006, a paru, chez L'Amourier, la première traduction française des poèmes de Gesualdo Bufalino, Le miel amer. Récemment, chez Mesogea, il a publié la traduction italienne de L'Italie à la Paresseuse d'Henri Calet.

Avis des lecteurs

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