Les mouvements de main-d'oeuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus

En 1999, la croissance de l'emploi salarié dans les établissements d'au moins 50 salariés progresse au même rythme qu'en 1998 (soit 1,0 %). La tendance positive de l'évolution de l'emploi amorcée en 1997 se poursuit en 1999. La mobilité de la main-d'œuvre continue d'augmenter dans ce contexte économique favorable. Le taux d'entrée et le taux de sortie toutes activités et toutes tailles confondues croissent dans la même proportion.

Le secteur de la construction est le grand bénéficiaire de cette conjoncture positive avec un taux d'évolution devenant positif (+1,1 %) après 9 années de baisse d'emploi tandis que l'emploi salarié recule dans l'industrie et que dans le tertiaire, il poursuit sa croissance.

En effet, dans la construction, le taux d'entrées s'accroît tandis que le taux de sorties reste stable. La croissance des entrées est principalement due à l'augmentation des embauches sous contrat à durée indéterminée. La croissance de l'emploi salarié reste la plus forte dans les établissements de 50 à 199 salariés. Toutefois, dans les établissements de 200 à 499, l'emploi est particulièrement dynamique et, dans ceux de 500 salariés et plus, il progresse légèrement.

En 1999, l'emploi salarié masculin et féminin augmente mais la croissance de l'emploi salarié féminin est plus marquée. Le recul du secteur industriel explique l'évolution moins favorable de l'emploi salarié masculin. Comme en 1998, la croissance des recrutements est moins accentuée pour les jeunes de moins de 25 ans. Cependant la part des contrats à durée déterminée parmi les entrées de ces jeunes diminue et celle des contrats à durée indéterminée augmente entre les deux années.

La situation des régions face à l'emploi est plus contrastée qu'en 1998. L'emploi salarié progresse pour la moitié d'entre elles, il fléchit mais reste positif dans huit régions et il diminue pour deux régions.