Les normes comptables internationales

Depuis le 1^er janvier 2005, les sociétés cotées européennes et leurs filiales doivent établir leurs états financiers consolidés selon les normes comptables internationales, conformément au règlement européen de mars 2002. En choisissant le référentiel comptable international, l'Union Européenne a souhaité améliorer la qualité de l'information financière publiée par les sociétés européennes et harmoniser les pratiques comptables. L'harmonisation est bien internationale puisque le référentiel international et le référentiel américain sont engagés dans un processus de convergence depuis octobre 2002.

La comptabilité financière doit désormais être un instrument permettant d'établir des états financiers fiables, pertinents et surtout comparables, à destination des investisseurs et autres utilisateurs dans un contexte international.

L'adoption du référentiel international ne concerne actuellement que les comptes consolidés des sociétés cotées, mais son extension aux états financiers individuels constituera sans doute l'étape suivante. Anticipant cette adoption étendue des normes comptables internationales, la normalisation comptable française est en profonde mutation. Les derniers règlements du CRC et avis du CNC font tous état d'une convergence forte avec les normes internationales.

Cette nouvelle édition intègre les normes révisées et nouvelles normes publiées jusqu'au 31/10/2004, c'est-à-dire l'ensemble des normes applicables au 1^er janvier 2005.

Cet ouvrage permet de comprendre les normes comptables internationales, et de les comparer, point par point aux textes français. Des applications et des illustrations permettront au lecteur de s'appuyer sur des cas précis.

La première partie traite des enjeux de l'harmonisation comptable. Elle décrit le cadre conceptuel et présente les états financiers.

La deuxième et la troisième parties traitent de l'actif et du passif. Les capitaux propres seront longuement développés, car ils intègrent la notion de résultat.

Les trois premières parties concernent aussi bien les comptes annuels (sociaux) que consolidés.

La quatrième partie quant à elle, aborde les spécificités liées aux comptes consolidés.