Les Oiseaux de la nuit

Annonce d'une guerre.

Cet événement incite Lisa Berthier à initier sa fille à l'importance de la tolérance dans le monde et, au nom de cette tolérance, à convaincre Flora de renouer avec Alexandre son demi-frère. Elle y parvient, mais se culpabilisera très vite de cette incitation : en effet, un sentiment ambigu porte peu à peu la jeune fille vers cet homme sournois, longtemps fermé à l'éveil de la conscience, avide d'argent et maître-chanteur à ses moments.

Flora tente de dissimuler cet amour clandestin à sa mère ; néanmoins, en dérobant DERIVE, manuscrit encore inédit de Lisa, et en le lisant à son insu, elle comprend que ses velléités de duperies sont sans doute vaines : sur le mode de la caricature et de la dérison, l'absurdité de cette dramatique restitue non seulement celle de notre condition, mais encore la vérité fondamentale des personnages ; également leurs questionnements.

La vie c'est une pièce de théâtre : la fiction qu'est DERIVE et la réalité quotidienne des Oiseaux de la Nuit finissent alors par se rejoindre dans le constat de l'égarement humain, certes, mais aussi dans le chant de l'amour en marge, celui qui admet la mort physique comme ultime expression de son affirmation.