Bonne-maman, dis bonne-maman, réconte

Cet ouvrage se situe un peu à part dans le «Mémorial» de cet Auteur entrepris maintenant voici bientôt trente ans.

Il s'agit là d'une «féérie» plutôt que d'un roman, féérie marquant une halte dans la «Recherche» de ses «Paradis» eux aussi «perdus» et «retrouvés». Par «Paradis» on sait que Jacques Darcanges entend ceux de l'Enfance, cette enfance magique qui dure des millénaires ; une période immobile où, apparemment, le Temps n'existe pas, durant laquelle l'Enfant est à la fois dieu et sorcier, roi et génie.

Ce livre est aussi et encore un témoignage sur la fin d'un Monde et d'une Civilisation, ceux «d'Avant le Déluge» en Occident, c'est-à-dire avant la guerre de 1939.

Il est également et surtout un hymne à l'incomparable Conteuse, à l'Enchanteuse et à la Fée que fut la «Bonne-Maman» de l'Auteur, se métamorphosant ainsi au cours des interminables heures de lecture des soirs d'hiver.

Enfin il est aussi une sorte d'étude étiologique sur la symbolique des Contes et leurs «Codes», au second degré, de «Connaissances cachées». Avec le recul, Jacques Darcanges a compris que, d'où qu'ils viennent, à travers l'Espace et le Temps, et quelle que soit leur nature profane ou sacrée, leur source était unique et correspondait aux Mythes-Fondateurs de l'Humanité. Ce privilège leur confère leur caractère à la fois d'Universalité et d'Immortalité.

Les Contes représentent un parcours initiatique que tout homme doit découvrir et emprunter pour trouver un «sens» à sa vie et s'élever vers la Lumière.