Rayon Histoire des familles
Les Pardaillan-Gondrin, ducs d'Antin ou La descendance du marquis de Montespan

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 317 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782850231247

Les Pardaillan-Gondrin, ducs d'Antin ou La descendance du marquis de Montespan


Paru le
Broché 317 pages

Quatrième de couverture

Le patronyme des Pardaillan-Gondrin respire sa Gascogne profonde. Il porte en lui plusieurs siècles d'histoire dans un grand bruit d'armures et une odeur de poudre ramenés des guerres lointaines. Mais la famille sait aussi négocier des alliances fructueuses pour arrondir son patrimoine et magnifier ses armoiries. A pas de chat, elle approche du pouvoir parisien. Au début du XVIIIe siècle, c'est presque fait.

Si le mariage du marquis de Montespan avec la flamboyante Françoise de Rochechouart-Mortemart a tourné à l'aigre pour cause de cocufiage royal, leur fils légitime Louis-Antoine brûle les étapes de l'ascension sociale et partage vite le dessus du panier nobiliaire avec les plus grands noms : Uzès, Noailles, Montmorency-Luxembourg. Il atteint les sommets : surintendant des Bâtiments du Roi, gouverneur de l'Orléanais, duc d'Antin, pair de France et, pour couronner le tout, chevalier du Saint-Esprit, l'ordre le plus prestigieux de l'Ancien Régime. Il paya de sa personne : pendant 30 ans, sous Louis XIV, le Régent et Louis XV, son sens du devoir, son dévouement à l'art, son acharnement au travail en font un grand serviteur moderne de l'Etat dans la défense et l'embellissement du patrimoine architectural et paysager français dont nous profitons encore aujourd'hui. Souvent calomnié de son vivant, oublié des historiens ou relégué au rôle de brillant courtisan par Sainte-Beuve, il mérite d'être réhabilité.

Son petit-fils, Louis II, très engagé dans la franc-maçonnerie, sera le premier grand maître français des loges du royaume pendant 5 ans succédant à trois exilés britanniques stuartistes.

Devenus hommes de Cour, les 3 ducs d'Antin conservent le goût gascon de la parade et du luxe ostentatoire pour glorifier leur réussite. L'or fond vite au soleil de Versailles. Les dettes accumulées et la mort précoce des descendants du premier duc, emportés par les épidémies du temps, donnent à la dynastie un destin d'étoile filante.

L'histoire exemplaire des ducs d'Antin propose en fait une passionnante plongée dans la première moitié du XVIIIe siècle. Amateurs ne pas s'abstenir.

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