Rayon XIXe et XXe siècles
Les pérégrinations de la grande nation : deux cents ans de politique française

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 334 pages
Poids : 515 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782912283474

Les pérégrinations de la grande nation

deux cents ans de politique française


Paru le
Broché 334 pages
préface Jean Tulard
Tout public

Quatrième de couverture

Après le bouleversement de la Révolution et les guerres de l'Empire, la France, un moment maîtresse de l'Europe, a quelque peine à trouver un équilibre. Elle use quatre Régimes, le dernier, le Second Empire, scelle son destin avec la défaite de 1870 qui traumatise durablement le pays.

Avec la IIIe République, la gauche, unie par un progressisme anticlérical, se maintient au pouvoir de 1877 à 1919 sans être confrontée, jusqu'en 1914, à un défi majeur. Mais, le déséquilibre croissant des puissances française et allemande entraîne la recherche d'alliances à l'origine de la guerre de 1914-1918 ; elle aboutit à la victoire d'une France exsangue qui tente de repasser à la Société des Nations la défense du statu quo.

La IIIe République se trouve alors confrontée aux problèmes de l'alternance, elle ne parvient à les gérer que par appels à des mentors et sa décadence ne permet pas de faire face à l'Allemagne hitlérienne.

Après la guerre de 1939-1945, et malgré l'opposition de De Gaulle, naît une IVe République, proche de la IIIe. L'incapacité de cette République à faire face au problème algérien conduit de Gaulle à revenir au pouvoir. Il installe le Régime de ses desseins, la Ve République et estime, en lui donnant l'arme atomique, maintenir la France parmi les Grands.

A ses héritiers succède, en 1981, une majorité socialiste avec Mitterrand qui refuse l'aventure et opte pour l'économie de marché, tandis que se fait jour une interprétation nouvelle de la Constitution.

La chute de l'Union soviétique et la réunification allemande changent la donne, pendant que le Régime s'oriente, moyennant des abandons de souveraineté, vers une Europe unie, assez mal définie. Il s'agit de surmonter ainsi des obstacles jugés infranchissables par les dirigeants français.

Clemenceau assurait que les mécomptes de la France provenaient de la faiblesse de son personnel politique et de Gaulle des Institutions ; Charles Barrière en s'efforçant de reconstituer le fil directeur de deux cents ans de politique française permet au lecteur un jugement par lui-même.

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