Rayon Christianisme
Les Pères de l'Eglise et la chair : entre incarnation et diabolisation, les premiers chrétiens au risque du corps : actes du Ve Colloque de La Rochelle, 9-10-11 septembre 2011

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 454 pages
Poids : 608 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-9534283-4-6
EAN : 9782953428346

Les Pères de l'Eglise et la chair

entre incarnation et diabolisation, les premiers chrétiens au risque du corps
actes du Ve Colloque de La Rochelle, 9-10-11 septembre 2011


Paru le
Broché 454 pages
édités par Pascal-Grégoire Delage
sous la double présidence de André Giudicelli et Bernard Housset
Public motivé

Quatrième de couverture

Chez nombre de nos contemporains marqués par la pensée de Nietzsche ou plus récemment par les considérations de Michel Onfray, le christianisme est la religion de la négation de la chair. La chair comme lieu de l'épanouissement du désir sexuel mais pas seulement : que l'on pense à la bonne chère des gourmets, à l'effort magnifié des sportifs, au bien-être procuré par une thalassothérapie...

Or, comment ne pas être frappé par ce paradoxe : au coeur de la foi chrétienne, il y a l'incarnation, le «devenir-chair» de Dieu, et au coeur de sa pratique, la communion à la chair du Christ ?

Comment rendre compte d'un tel décalage - s'il est bien effectif - entre les présupposés de la foi chrétienne et ses réalisations historiques et contingentes ? Certes il y a bien Paul de Tarse et sa mise en garde contre l'empire de la chair, mais c'est très rapidement sur les Pères de l'Eglise et leurs enseignements que se porte le soupçon.

A partir d'Origène (début IIIe siècle) se multiplient les appels à la continence et les discours affirmant la supériorité du célibat sur le mariage. Les chrétiens désertent les lieux habituels de la sociabilité gréco-romaine que sont le stade, le théâtre ou encore les thermes. La frugalité du monachisme frise parfois la mise en danger d'autrui. Tout cela pour soumettre la chair, quitte à l'assommer !

Il restait à vérifier si une telle présentation aussi rapide qu'interprétative est conforme à ce qu'ont vécu réellement les premiers chrétiens de cette relation à la chair comme lieu de leur «être au monde». C'est à cette tâche que s'est efforcé de répondre le Vème colloque de Patristique de La Rochelle.

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