Les Pères de l'Eglise et les esclaves : de la libération spirituelle à la réflexion sociétale : paradoxes et évolutions autour de l'esclavage durant l'Antiquité tardive

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 394 pages
Poids : 576 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-88959-271-5
EAN : 9782889592715

Les Pères de l'Eglise et les esclaves

de la libération spirituelle à la réflexion sociétale
paradoxes et évolutions autour de l'esclavage durant l'Antiquité tardive

de

chez Parole et silence

Collection(s) : Formation, théologie

Paru le | Broché 394 pages

Public motivé

32.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les pères de l'église et les esclaves

1848 : 170 ans se sont écoulés depuis l'abolition de l'esclavage, fruit d'une reconnaissance collective des droits universels de l'homme, qui rend d'autant plus insoutenables les persistances des formes modernes de l'esclavage. On peut s'étonner aujourd'hui de la lenteur de cette prise de conscience, mais c'est oublier à quel point l'esclavage a constitué une structure indispensable à la pérennité de nombreux systèmes économiques mais aussi sociaux et politiques. L'Empire romain était lui-même largement tributaire de ce type d'organisation.

Pourtant les travaux historiques sur ce phénomène dans l'Empire ne cessent de mettre en lumière des paradoxes : la privation totale de liberté coexiste avec des missions confiées à des esclaves en totale autonomie ; des traitements d'une cruauté indicible voisinent avec des relations d'amitié envers des esclaves estimés ; les révoltes d'esclaves maltraités côtoient des esclaves finalement plutôt satisfaits de leur sort et ne souhaitant pas l'affranchissement...

Lors de ce colloque, un soin particulier a été consacré à mesurer comment, fils de leur temps, certains Pères de l'Eglise ont reproduit les catégories de pensée de leur époque alors que d'autres ont effectivement contribué à l'amélioration du sort des esclaves ; comment certains auteurs chrétiens sont passés de la réflexion théologique à des conséquences pratiques et concrètes (rachats d'esclaves, affranchissements par testament...). Des liens explicites existent-ils avec la frange profane déjà prête à ce saut qualitatif ? Finalement c'est le mécanisme complexe de la participation du christianisme à un changement de société qui est interrogé à travers cette question