Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 173 pages
Poids : 182 g
Dimensions : 13cm X 19cm
ISBN : 978-2-07-301744-4
EAN : 9782073017444
Les libraires en parlent
Dans la droite lignée des "Choses" de Perec, Vincenzo Latronico vient capter l'essence d'une génération à travers le portrait d'un couple de jeunes cadres expatriés.
A l'heure des réseaux sociaux, posséder des objets n'est plus une fin en soi mais c'est dans leur représentation, leur mise en scène que l'on se distingue. Cette apparente perfection est en réalité une coquille vide. La distinction cache, elle, une "aspiration identique à une vie différente".
Latronico vise juste. C'est parfois drôle, souvent cruel.
Attention, ça pique ! Latronico réussit (à la perfection ?) le portrait d'un couple de jeunes expats à Berlin ; modulant sur quatre temps leurs espérances, leurs désillusions et surtout leur recherche effrénée des "bonnes" apparences... Un portrait qui est celui d'une génération, d'une classe sociale, d'une ère géographique. C'est drôlement juste, drôlement cruel et drôlement dans l'air du temps.
Quatrième de couverture
Ils ont un bel appartement à la décoration soignée. Un job qu'ils aiment. Des amis intéressants. Une vie amoureuse stable. Bref, ils ont tout pour être heureux, et d'ailleurs ils le sont. Vraiment ?
Un couple d'Italiens s'installe à Berlin. Webdesigners, ils explorent à fond la vie d'expatriés que leur offre la capitale allemande. Elle correspond en tout point à ce qu'ils avaient rêvé et aux images de réussite qui saturent les réseaux sociaux. Mais derrière le vernis, derrière l'apparente « perfection » de leur existence bien rangée, quelques grains de sable commencent à apparaître et menacent peut-être de faire dérailler la machine. Très vite, alors que la gentrification fait rage dans la ville, le malaise les gagne. La vie est rarement « comme sur les images », et ces personnages risquent fort de le comprendre tôt ou tard...
Dans Les perfections, Vincenzo Latronico scrute en entomologiste cruel les moindres contradictions de ses héros pris entre impuissance et perte de sens. Pas sûr que la génération des millennials sorte grandie de ce roman, qui peut aussi être lu comme un hommage aux Choses de Perec à l'heure d'Instagram.