Rayon Architecture et urbanisme
Les portes de l'Essonne. Vol. 1. Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, Essonne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 107 pages
Poids : 540 g
Dimensions : 21cm X 30cm
EAN : 9782905913425

Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, Essonne


Collection(s) | Images du patrimoine
Paru le
Broché 107 pages
textes Brigitte Blanc
photographies Philippe Ayrault
Tout public

Quatrième de couverture

De véritables lieux de mémoire sont révélés dans cet ouvrage. Villes de la proche périphérie parisienne, Athis-Mons et Paray-Vieille-Poste se sont urbanisées dans l'Entre-deux-guerres à partir d'îlots villageois, gagnés dès la fin du XIXe siècle par l'habitat d'agrément, sur le coteau de Mons et les bords de Seine, puis par l'industrie dans le quartier du Val.

Dans les premières décennies du XXe siècle, l'épopée des « mal-lotis » fait naître les zones pavillonnaires caractéristiques de la banlieue parisienne. Porteur d'une identité et d'une histoire locales, le pavillon côtoie ainsi la grange monastique de Mons, le château de la comtesse de Charolais, les maisons de villégiature et les édifices de la Reconstruction. Un héritage aux multiples facettes compose l'image de ce territoire d'« art modeste et d'histoire simple ». A travers le premier volume d'une anthologie consacrée au patrimoine architectural et mobilier de la nouvelle communauté de communes des Portes de l'Essonne, le lecteur est convié à découvrir les traits particuliers de cette histoire urbaine et de son habitat. Illustrées des photographies de Philippe Ayrault, commentées par les textes de Brigitte Blanc, Paray-Vieille-Poste et Athis-Mons acquièrent ainsi leurs lettres de noblesse patrimoniale.

L'Inventaire recense, étudie et fait connaître le patrimoine artistique de la France.

Les Images du Patrimoine présentent une sélection des plus beaux monuments et oeuvres de chaque région.

25 mars 1969 [...]

En même temps qu'il complète nos connaissances, il [l'inventaire] suggère une mise en question sans précédent des valeurs sur lesquelles ces connaissances se fondent. Les objets d'archéologie peuvent être définis en tant que témoins. On les rassemble selon des méthodes d'ordre scientifique, ou qui tentent de l'être. L'inscription inconnue rejoint l'inscription connue, et le morceau d'architrave, la colonne mutilée. Il n'en va pas de même des oeuvres d'art. Au musée, dans notre mémoire, dans nos inventaires, l'objet inconnu, depuis un siècle, rejoint moins l'objet connu que l'oeuvre dédaignée ne rejoint l'oeuvre admirée. L'inventaire qui rassemblait les statues romaines de Provence n'était pas de même nature que celui qui leur ajoute les têtes de Roquepertuse et d'Entremont.

Il ne s'agit pas seulement d'une « évolution du goût ». (Évolution d'ailleurs troublante, comme celle de la mode, car nul n'a expliqué ce qui pousse les hommes à être barbus sous Agamemnon, Henri IV et Fallières et rasés sous Alexandre ou Louis XV.) Ce n'est pas seulement le goût qui, dans les inventaires, ajoute les statues romanes aux statues romaines, et les oeuvres gothiques aux oeuvres romanes avant de leur ajouter les têtes d'Entremont. Mais ce ne sont pas non plus les découvertes, car les oeuvres gothiques n'étaient point inconnues: elles n'étaient qu'invisibles. Les hommes qui recouvrirent le tympan d'Autun ne le voyaient pas, du moins en temps qu'oeuvre d'art. Pour que l'oeuvre soit inventoriée, il faut qu'elle soit devenue visible. Et elle n'échappe pas à la nuit par la lumière qui l'éclaire comme elle éclaire les roches, mais par les valeurs qui l'éclairent comme elles ont toujours éclairé les formes délivrées de la confusion universelle. Tout inventaire artistique est ordonné par des valeurs: il n'est pas le résultat d'une énumération, mais un filtrage.

Nous écartons, nous aussi, les oeuvres que nous ne voyons pas. Mais que nous puissions ne pas les voir, nous le savons, et nous sommes les premiers à le savoir; et nous connaissons le piège de l'idée de maladresse. Si bien que nous ne tentons plus un inventaire des formes conduit par la valeur connue: beauté, expression, etc. qui orientait la recherche ou la résurrection, mais, à quelques égards, le contraire: pour la première fois, la recherche, devenue son objet propre, fait de l'art une valeur à redécouvrir, l'objet d'une question fondamentale.

Et c'est pourquoi nous espérons mener à bien ce qui ne put l'être pendant cent cinquante ans: l'inventaire des richesses artistiques de la France est devenu une aventure de l'esprit.

Avis des lecteurs

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