Guillaume Pourageaux est né en 1981.
Il tient un poste à responsabilités dans le secteur de la Maintenance des Matériels Roulants à la SNCF. Il a passé trois années au dépôt de Chalindrey entre 2005 et 2008, époque charnière dans la dernière ligne droite des A1A-A1A 68500 et 68500. Aujourd'hui il est en charge de la gestion des Matériels Roulants en fin de vie et contribue aussi activement à la préservation du Patrimoine ferroviaire. Guillaume Pourageaux est également auteur de plusieurs livres aux éditions de La Vie du Rail comme Paris-Strasbourg-La Ligne 1 ou Le train jaune.
Jean-Gabriel Ampeau est né en 1969.
Tombé dans les chemins de fer quand il était petit, notamment grâce aux articles et dossiers de Bernard Collardey dans La Vie du Rail, il fit ses premières classes ferroviaires à Nogent sur Seine au début des années 1980, sur la ligne 4 où circulaient CC 72000 et A1A-A1A 68500, puis 68000.
Il est actuellement Chargé de Mission à Réseau Ferré de France, futur SNCF Réseau, où il travaille depuis 2005, après de précédents emplois dans l'ingénierie ferroviaire, des autorités organisatrices de transport régionales, un exploitant ferroviaire indépendant et un loueur de wagons de particuliers.
Membre depuis 1987 de l'AAATV Centre Val-de-Loire qui a restauré et fait revivre la 141 R 840, il fut un des artisans de la démarche de préservation et de restauration de l'A1A-A1A 68540, ce qui lui valut de s'intéresser plus particulièrement à cette série.
Bernard Collardey
Né dans le quartier de Ménilmontant, son enfance se passe à Enghien, au-dessus des voies Paris - Ermont. Très tôt, il est fasciné par les 141 TC Nord. À 10 ans, malgré la guerre, il se rend souvent seul à Paris pour explorer le métro. Le soir, son père, cheminot au dépôt de La Chapelle, lui narre les exploits des Pacific, la mise au point des 232 carénées et les sabotages.
À la Libération, Bernard a déjà le feu sacré. Les jeudis, il passe des heures sur les ponts de la Grande Ceinture à Achères, au Bourget ou à Noisy, puis au coeur des triages de Villeneuve et Juvisy. Il dessine ses premières cartes, tout en collectionnant les numéros d'engins. L'un de ses cousins, travaillant au dépôt de Perrigny, lui en facilite l'accès. Grâce aux accointances de son père avec des agents des dépôts de Valenciennes et Tergnier, il est accueilli chez eux, et découvre l'artère Nord-Est. Son brevet en poche, à 16 ans il entre à l'apprentissage MT Nord, au centre d'Ermont. Il opte, trois ans plus tard, pour l'exploitation : un autre horizon s'ouvre à lui, avec le service des gares. Une vingtaine d'entre elles l'accueillent. Le 1er juillet 1954, départ pour le 1er régiment du génie, stationné à Coblence. La caserne borde le triage et le dépôt de Lützel. Il découvre le système ferroviaire de la DB et ses belles vapeurs.
À l'issue du peloton, son capitaine l'affecte à l'état-major du régiment, responsable des transports. La réussite de concours internes lui ouvre le sérail de la région Nord, à la subdivision technique des projets d'électrification. En 1964, partant habiter Saint-Mammès, il obtient une mutation pour la division des études Exploitation Sud-Est. À la réforme des structures (1971), il intègre l'actuelle direction Île-de-France. Chargé des projets d'infrastructures, il s'occupe aussi du matériel roulant en service ou commandé. Après un premier « papier » dans le n° 1302 de La Vie du Rail, il en devient le chroniqueur vedette, ayant accumulé une documentation considérable. En retraite le 1er octobre 1988, comme inspecteur divisionnaire honoraire, il s'installe en Haute-Savoie.