Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 367 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 15cm X 24cm
ISBN : 978-2-915680-84-3
EAN : 9782915680843
Les quatre guerres d'un spahi
le colonel Brelière
Quatrième de couverture
Engagé volontaire au 3ème Régiment de Spahis Marocains, en 1930, Lucien Brelière participe aux derniers conflits de la pacification du Maroc. En 1943, le 3ème R.S.M. devient motorisé et débarque en Italie avec le Corps Expéditionnaire Français. Lucien Brelière, promu Sous-Lieutenant est grièvement blessé après la percée du Garigliano, au cours de la progression vers Rome et perd un oeil.
Après un longue convalescence, il retrouve le 3ème Escadron de Spahis Marocains, Unité d'escorte du Résident Général de France au Maroc. Muté en Indochine, il demande à rejoindre une Unité combattante et participe activement aux derniers combats avec le 1er Régiment de Chasseurs à Cheval. De retour au Maroc au 3ème R.S.M., il mène la dernière charge à cheval de la Cavalerie Française à la tête de son Escadron, détaché en Algérie en 1957. Puis, affecté à l'Ecole d'Application de l'Arme Blindée et de la Cavalerie à Saumur, il forme des Officiers-élèves sortant des grandes écoles sur lesquels il exerce une véritable fascination.
En 1963, Commandant d'Armes à Tamanrasset, il fait transférer les restes du Général Laperrine et assure la mise en sécurité du coeur de Charles de Foucauld, action qui lui vaudra d'être invité à Rome par le Pape, Benoît XVI, à la béatification de Charles de Foucauld.
Ce livre met en évidence, à travers de nombreux témoignages, la personnalité d'un grand soldat : le Colonel Brelière, Officier de légende, ayant activement participé aux principales actions militaires du XXème siècle. «A travers sa vie, ce sont les épreuves de toute une génération de militaires français que nous revivons. A une époque, où la repentance est à la mode, où il est de bon ton de dénigrer ce que la France a fait, il est salutaire de juger sur pièces les actions accomplies et prendre conscience des qualités de courage et d'abnégation qui étaient celles des acteurs, nos Chefs.» (Claude Bébéar).