Les roses noires

L'une part. L'autre en meurt.

Reste le narrateur. Son trouble très vite est le nôtre : qu'a-t-il bien pu se passer ? Qu'y-a-t-il de vrai dans cette histoire pleine de trous ? Écrit sur le fil d'un courant à remonter, ce récit, en de courts chapitres, par paliers, dit un trop-plein de vie. On reprend souffle et l'on repart vers ce qui au secret se tient, amont.

Imaginez : Et s'il n'y avait jamais eu que des anges dans cet autre temps qu'est l'enfance !

Imaginez : Et si le cahier noir de Jean n'était rien d'autre que lambeaux de souvenirs à ravauder, roses noires à monter en bouquet alors que manque le fil. Saurons-nous jamais ce que c'est que d'aimer ?