Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 328 pages
Poids : 1100 g
Dimensions : 20cm X 26cm
ISBN : 978-2-912808-61-5
EAN : 9782912808615
Les sens du beau
Quatrième de couverture
Et pourquoi pas le beau ? Le beau dans tous les sens ! La IXe édition de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2015 s'attarde sur la « réception du beau » et révise les « ce qu'on en dit ». Statufié, incompressible et universel pour les uns, le beau reste vivant et transitoire pour les autres. Son état multipolaire est l'expression démocratique de sa réception. Tout le monde a le droit de trouver que « c'est super beau ! », et chacun peut dire le contraire ! Le beau n'est pas un « utilicide » corrosif ni même un cosmétique narcotisant. L'expérience collective et sans idéologie invite à la spontanéité, quand l'expérience individuelle préfère parfois le calcul d'une distanciation analytique. Le beau se stabilise en fonction de critères de temps, d'espace, d'éducation, de société, de contexte : c'est dire combien il est mobile... L'ensemble des expositions explore des territoires d'illusions, de vérités, d'expressions, d'étrangetés, de maniements et de révélations. Le beau se montre silencieux ou turbulent. Il se lit, se devine, se décline, s'invente parfois. Peut-on devancer et façonner la réception du beau ? Comment les formes sont-elles induites par la fonction ? Que racontent-elles sur les modes de vie et les pratiques d'une société ?
And why not beauty ? Beauty in every sense ! The 9th Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2015 considers « the way we perceive beauty » and questions « what we say about it ». Regarded as fixed, irreducible and universal by some, beauty remains vital and transient for others. Its multipolarity is the democratic expression of the way in which it is perceived. We all have the right to say that something is « really beautiful », but equally others can say the opposite ! Beauty is not a corrosive « utilicide » or even an anaesthetising cosmetic. A collective, non-ideological experience invites spontaneity, where as an individual experience can favour the calculation offered by analytic distance. Beauty finds its equilibrium depending on the criteria of time, space, education, society and context, which goes to show just how fluid it is... Together, the exhibitions explore the themes of illusion, truth, expression, strangeness, usage and revelation. Beauty is revealed as silent or turbulent. It is read, guessed, broken down, sometimes imagined. Can we anticipate and shape the way in which beauty is perceived ? How are forms engendered by function ? What do they tell us about ways of life and practices in society ?