Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 216 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782905637505
Les services publics et la Résistance en zone interdite et en Belgique (1940-1944)
colloque, Bondues, 31 janvier 2004
Quatrième de couverture
Des procès récents ont mis l'accent sur les responsabilités des services publics dans des exactions commises au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Il est vrai que les services publics sont au coeur des contradictions et des paradoxes qui caractérisent l'Occupation de 1940 à 1944. Se soumettre aux ordres de l'autorité d'occupation c'est accepter l'accomodement voire la collaboration.
En revanche, s'y refuser c'est rompre avec une éthique classique chez les fonctionnaires et les personnels qui leur sont assimilés, c'est-à-dire celle du souci du service public dans le cadre de la loi et des réglementations.
Dès lors, les choix sont difficiles et complexes.
En confrontant des situations différentes, des administrations diverses, des chercheurs du CEGES de Bruxelles, des universités de Lille et d'institutions régionales, montrent que l'éventail des prises de position est large mais que les choix sont généralement individuels. Entrent en résistance non pas des services mais des fonctionnaires qui, tout en poursuivant leur mission ou leur fonction, font le choix de participer à des mouvements ou à des organisations de résistance extérieurs à leurs services.
Prudence liée à la vie clandestine du résistant mais aussi efficacité et respect de l'éthique professionnelle jouent un rôle décisif dans le comportement.
Le deuxième colloque de Bondues, dans une perspective d'histoire sociale de la Résistance, apporte des éclairages nouveaux sur les années noires de de l'Occupation en Belgique et dans la région du Nord-Pas-de-Calais.