Les trains de nuit

Les trains de nuit

Deux siècles de voyages, de la banquette de bois au wagon-lits

Le 14 juillet 2020, transition écologique oblige..., « on va redévelopper les trains de nuit.,. », annonçait le président de la République ! Ces trains de nuit vont-ils donc sortir enfin de leur long sommeil ?

Ce livre reconstitue deux siècles d'une longue épopée. Après l'âge héroïque où le voyageur dispose de simples banquettes héritées des diligences, viendront lits et couchettes, mais seulement en 1^re classe, Durant la Belle Epoque, le voyageur fortuné apprécie les trains de luxe de la Compagnie internationale des wagons-lits, dont l'Orient-Express sera l'expression sublimée, devenue mythique jusqu'à l'excès, évoquée ici avec le concours d'un collectionneur, Michel Cozic.

Dans les années 30, les milieux populaires accèdent timidement enfin à des voitures-couchettes, mais chaque été, des trains bondés de 3^e classe continuent à déverser Auvergnats et autres provinciaux dans leurs petites gares, Durant les Trente Glorieuses, avec ses voitures-couchettes et ses trains autos-couchettes déversant Anglais et Belges sur la Côte d'Azur, la SNCF connaît un âge d'or certain, érodé ensuite en particulier par la promotion d'un TGV diurne. La modernisation de l'offre, des TEN internationaux aux Lunéa domestiques, ne suffira pas à enrayer ce déclin.

Alors que l'inventaire de Luc Levert des trains de nuit dans des pays voisins y révèle des situations plus favorables...

Les coulisses sociales des trains de nuit sont abordées.

Document inédit, le règlement du conducteur de la CIWL en 1908 !

Bernard Vieu raconte trente-sept années déroulées à la SNCF au contrôle de trains de nuit.

Enfin, l'atmosphère spéciale propre aux trains de nuit est traitée.

Le huis clos à demi obscur des compartiments peut susciter l'idée du crime presque parfait, inspirant du moins moult polars, comme le rappelle Michel Chlastacz ; comme ce huis clos, avec ses fameuses « trépidations » jadis, a toujours excité Cupidon, voire Eros !