Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 118 pages
Poids : 160 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 979-10-96930-17-3
EAN : 9791096930173
Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale
regards sur le Finistère
Quatrième de couverture
Dans cet ouvrage nous découvrons une page de notre histoire passée trop longtemps sous silence. Les faits se déroulent en Bretagne où si peu sinon ou presque rien ne fut dit et écrit sur cette persécution des Tsiganes. On les nommait Bohémiens, Gitans, Roms, Sintis, Manouches... et qui circulaient librement en Europe. Comme l'écrit si justement le préfacier : « Ce livre a le mérite de mettre en lumière l'histoire de la minorité tsigane de la population française au XXe siècle ». Pourtant à une époque, ils étaient attendus et accueillis avec joie à la Cour, dans les villes, les villages où ils apportaient rêves, musique, danse et magie... Au fil du temps, ces individus sont devenus dérangeants, suspects si bien que la population arrivait à les considérer soit comme des espions soit comme des voleurs. De fait, ils vont ressentir et vivre, avec le temps, une forme de discrimination, de rejet. Au XXe siècle l'État français va les contrôler en mettant en place un système de fichage. Ils deviennent des « indésirables », ils se sentent persécutés, rejetés, stigmatisés, on parle même de « race abjecte ». Ils vivront avec le sentiment d'être victimes de racisme et d'exclusion. Dès 1940, les Tsiganes vont être internés sur le territoire français, dans des « camps d'internement pour Nomades ». À la Libération, ils vont retrouver la liberté - tout en conservant le régime nomade - ce qui ne signifiera pas le retour au droit commun des Français, ces « gens du voyage », subiront une volonté politique d'éradication de leur mode de vie nomade et de nombreuses peurs et médisances les poursuivront. Il est à tirer enseignement des témoignages recueillis par l'auteure qui nous disent parfaitement les difficultés qu'ils subissent et ressentent dans leur façon de vivre, leur volonté de vivre pleinement leur existence et qui terriblement ne sera jamais réellement acceptée par notre société. Comme l'écrit Christian Bougeard dans sa préface en faisant référence au livre de Maryvonne Moal « Il ne sacrifie pas seulement au « devoir de mémoire » mais il s'efforce de rappeler l'histoire de ces communautés nomades frappées par le régime de Vichy sous l'Occupation allemande. »