Collection(s) : Savoir
Paru le 13/01/2015 | Broché 132 pages
Public motivé
L'art de la mémoire semble avoir complètement disparu au XIXe siècle. Il ne fait plus l'objet de traités comme au Moyen Âge et à la Renaissance, et n'inspire plus, apparemment, la littérature ou la peinture. Pourtant son fantôme rôde encore. La Vie de Rancé, La Comédie humaine et La Cathédrale se trouvent reproduire, de manière plus ou moins discrète, une structure proche des arts de la mémoire médiévaux. C'est peut-être même là que se situe la clé de compréhension de ces oeuvres - et de leur réussite. Contrairement à l'idée reçue, il y eut bien quelques auteurs pour emprunter, au siècle des révolutions, les antiques voies de la mémoire.
Bernard Gendrel, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de lettres modernes, est maître de conférences à l'université Paris-Est Créteil. Il a publié, aux Éditions Hermann, Le Roman de moeurs. Aux origines du roman réaliste (2012).