Rayon Correspondances
Lettres à Horace Walpole : 1766-1780

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 374 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-7152-3782-7
EAN : 9782715237827

Lettres à Horace Walpole

1766-1780


Collection(s) | Le temps retrouvé
Paru le
Broché 374 pages
édition établie, présentée et annotée par Antoine de Baecque

Quatrième de couverture

Madame du Deffand

Lettres à Horace Walpole

La marquise du Deffand tient salon rue Saint-Dominique, où se pressent écrivains, mondains, aristocrates et philosophes. Tous partagent la drogue de la sociabilité et le goût idolâtre de la langue, passions si prenantes que, lorsque Mme du Deffand devient aveugle, à l'âge de cinquante-six ans, elle ne se sent pas détruite. Son grand oeuvre, ce sont ses lettres, qu'elle dicte désormais, véritables chefs-d'oeuvre aux amis.

Quand l'aristocrate anglais Horace Walpole passe par Paris en 1765 et croise Mme du Deffand à la fin de l'été, il est lui aussi célèbre - écrivain dilettante, voyageur, excentrique, élégant. L'audace de la marquise étonne et séduit bientôt Walpole. Elle est plus vivante que jamais. Cette singularité le conduit à entamer une correspondance, en avril 1766, qui ne cessera qu'avec la mort de Marie du Deffand, en 1780.

Plus que tout, la salonnière redoute l'ennui. Elle est toujours en quête de nouveau et, plus profondément, d'étrangeté. Chez Walpole, l'auteur du Château d'Otrante, prototype du roman noir anglais, elle est séduite par l'imagination. Il y a entre eux un accord de fantaisies et de troubles, entre divertissement et mélodrame.

Les lettres de Mme du Deffand présentées ici plongent au plus profond, de zones aventureuses et obscures, celles de la passion amoureuse que l'on n'ose pas avouer mais que l'on dit trop bien ; une part d'enfance qui, soudain, s'enfuit vers la nuit de la vieillesse et de la mort. Mais il y a là, également, sous la plume sarcastique et terriblement drôle de l'une des plus grandes épistolières françaises, une chronique mordante de l'air du temps, cette douceur de vivre des salons, de la cour et de la ville.

Avis des lecteurs

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