Lettres choisies et pensées

«Cette femme savait extrêmement toute chose sans vouloir jamais paraître savoir rien. Par son aisance, ses grâces naturelles, la douceur de son esprit, elle en donnait à ceux qui n'en avaient pas», écrivait Saint-Simon à propos de la Marquise de Sévigné. Ses Lettres, fleuron de la littérature classique sont, en paraphrasant ce qu'elle avait dit des Fables de son ami La Fontaine, «comme un panier de cerises : on commence par manger les plus belles, et l'on finit par manger tout».

Leçon d'écriture et cours d'histoire, mais surtout confidences d'une «commère» enjouée, ces Lettres, dont voici un florilège, sont à déguster comme autant de nouvelles ayant pour héros les personnages les plus illustres du Grand Siècle.