Rayon Guerres et conflits
Lettres de captivité : correspondance 1939-1945

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-914362-31-3
EAN : 9782914362313

Lettres de captivité

correspondance 1939-1945


Collection(s) | Documents
Paru le
Broché 155 pages
préface René Merle
avant-propos Vincent et Monette Ferrier
Tout public

Quatrième de couverture

Lettres de captivité

Les parfums du printemps le sable les ignore
Voici mourir le Mai dans les dunes du Nord

Louis Aragon
La nuit de Dunkerque

« Quelques kilomètres au Sud du pays qui fut minier de Decazeville-Aubin, sur la route de Villefranche-de-Rouergue, l'automobiliste qui remarquera, émergeant des structures de la toute nouvelle zone d'activités du Fargal, la haute tache de verdure de ce qui fut la ferme des Gladin, aurait sans doute quelque peine à imaginer ce qu'était, dans les années 1930, sur ce plateau de Montbazens alors voué à l'élevage, l'environnement pleinement rural de cette ferme dont, à partir de l'été 1939, Emma Gladin, toute jeune maman, doit, comme tant de femmes en situation de guerre, assurer la gestion en l'absence de son mari mobilisé, puis prisonnier en Allemagne. Cette ferme et ce foyer vers lesquels iront sans relâche les pensées de l'absent, dépossédé.

Avec ces Lettres de captivité, second ouvrage de la collection « Documents », L'Ours Blanc a fait le choix délicat, mais combien passionnant, de proposer l'essentiel des lettres échangées de 1939 à 1945 entre les deux époux, échange dont la remarquable introduction de Monette et Vincent Ferrier, fille et beau-fils des correspondants, nous restitue en lucide piété la dimension personnelle et collective. Échange au plus intime de deux jeunes mariés brutalement séparés, mais échange par définition violé dans le regard de la censure militaire, puis de la censure allemande (la Croix-Rouge assurant l'acheminement des lettres, jusqu'à la fin du conflit, en 1945), et donc échange qui s'interdit le plus vrai de l'effusion tout autant que les considérations sur l'actualité. Mais échange dont les époux eux-mêmes assumeront la perpétuation par la conservation des lettres, de la Lettre, pour l'enfant qui doit comprendre plus tard... »
René Merle (extrait de la préface)

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