Rayon Première Guerre mondiale
Lettres de guerre, 1914-1918 : d'un sous-lieutenant survivant des combats mais victime de l'arme chimique allemande

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 96 pages
Poids : 80 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 979-10-92418-01-9
EAN : 9791092418019

Lettres de guerre, 1914-1918

d'un sous-lieutenant survivant des combats mais victime de l'arme chimique allemande


Paru le
Broché 96 pages
publiées par Matthieu Noirot
Tout public

Quatrième de couverture

« Ici, c'est la bataille, le bruit, le mouvement. La chose prend une bonne tournure, le Boche est sidéré de notre attaque et fiche le camp. C'est très joli pour nous et pas du tout fait pour remonter le moral des soldats de Ludendorff qui est présentement fort bas. Ils ont bien piètres figures les prisonniers que j'ai vus aujourd'hui. C'est un rude coup pour eux cette contre-attaque victorieuse au lendemain même de l'échec de leur offensive. Je ne m'emballe pas, ce n'est pas mon habitude, mais il se pourrait fort bien que nous soyons arrivés à un moment décisif de la guerre. Nous avons mis quatre ans à nous préparer, à fabriquer, à construire, et, ma foi, je crois que maintenant nous pouvons tenter quelque chose avec espérance de succès. Après un hiver de stagnation, cette avance est très intéressante, et l'on s'ennuie beaucoup moins. Certes beaucoup de fatigue, mais somme toute, pas énormément plus de risques qu'en guerre des tranchées ».
Lettre à son frère du 20 juillet 1918 (extrait).

Ces lettres de guerre sont un hommage à tous ces soldats qui ont donné leurs vies pour la France, c'est aussi un devoir de mémoire pour ce conflit qui a fait 8 millions de morts et près de 20 millions de blessés (cinq ans de la vie de jeunes hommes âgés de 18 à 27 ans). À 19 ans, le sous-lieutenant Jacques Noirot, engagé volontaire pour trois ans, participe avec bravoure à la Grande Guerre. C'est mon grand père ! Ce récit, au jour le jour, est un formidable témoignage sur la réalité de la guerre au travers des lettres qu'il écrit à sa famille. Ce n'est pas sans une certaine émotion, que j'écris ce livre. C'est tout ce qu'il me reste de ce grand-père courageux qui a réchappé des tranchées, mais pas de l'arme chimique. Celle-ci l'a rongé sur son lit d'hôpital avant qu'il ne meure, et ne rejoigne ses camarades de combats, quatre ans après la fin de la guerre. Ironie du sort, il était chimiste.
Matthieu Noirot, son petit fils.

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Du même auteur : Jacques Noirot