Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-296-55441-2
EAN : 9782296554412
Libourne, une ville
de Robert Boulin à Gilbert Mitterrand
une vie de journaliste presque sans histoire
Quatrième de couverture
Il s'appelait L'Indépendant libournais dans les années vingt. «En ce 29 août 1944, Libourne était libérée. Peu de temps après, le 8 septembre, Le Résistant de Libourne sortait des plieuses ; le premier numéro sous ce nom-là, comme l'avait alors décidé M. Angélini, surveillant général au collège Atget. C'était un nouveau journal, à l'image de ce qu'il avait vécu, et combattu, de 1939 à 1944, le journal-compagnon, presque...»
Ce passé, c'était son âme. C'était sa force, sa force de lutter, de combattre. Pour un idéal, pour des valeurs, avec à sa tête des hommes de caractère. Au fil des années, cet hebdomadaire local d'opinion, volontairement engagé, s'identifia à la liberté d'expression de ses journalistes, qui introduisirent dans la vie publique la voix et le regard du peuple à travers les affaires libournaises du scandale du vin dans les années 50, celle des faux vaccins ou la disparition de Robert Boulin.
D'un point de vue politique, la Gironde de souche radicale oscillait à gauche ou à droite selon les échéances et l'air du temps. Et justement, en 1989, la France était mitterrandienne. Libourne, en raison de son histoire politique, toujours un peu plus à droite qu'à gauche. Or, cette année-là, pour la première fois de son existence, elle vira à gauche. Le maire n'était autre que Gilbert Mitterrand, fils du président. Les grandes manoeuvres se préparaient dans l'ombre. Jusqu'en 1991, date à laquelle les échéances se précipitèrent d'un seul coup, à tous les niveaux. Les enjeux de cette année-là firent voler en éclats mes idéaux, mes principes, ma philosophie de vie... et ma vie.